ORAN- La salle omnisports de Sidi El Bachir (Oran) abritera vendredi la troisième étape du championnat d’Algérie de rafle dédié à la catégorie seniors (hommes et dames), a-t-on appris de la Fédération algérienne de la discipline.
Pas moins de 90 athlètes, dont 30 filles, représentant 13 wilayas, prendront part à cette épreuve, a indiqué à l’APS le président de la Fédération algérienne de rafle et billard (FARB), Mohamed Amine Maïdi.
Avant cette étape d’Oran, une ville habituée à accueillir quasi annuellement cette compétition, les villes de Mostaganem et d’Aïn Témouchent avaient respectivement abrité les deux premières étapes, alors que la quatrième et la dernière est prévue à Alger où sera organisée également la Coupe d’Algérie, selon le même responsable.
Le président de la FARB s’attend à une « rude concurrence d’autant que pas moins de 90% des participants font partie de la sélection nationale ».
« Le niveau du championnat d’Algérie dans cette discipline a toujours été appréciable, car nous disposons d’athlètes de niveau mondial, ce qui a permis d’ailleurs à notre pays de dominer généralement les débats sur le plan africain et remporter, au début de cette année, deux médailles d’or lors de la précédente édition de la Coupe intercontinentale en février 2019 grâce à Aïssioui Lamia et Ali Hakim dans la spécialité du tir de précision », s’est réjoui M. Maïdi.
En revanche, il a déploré « le peu de moyens » dont dispose sa fédération et qui freine, selon ses dires, le développement de ce sport en Algérie et ce, après près de 30 ans de la création de son instance.
« Nous militons depuis des années pour obtenir des salles spécialisées dans cette discipline, en vain. Nos résultats sont pourtant probants aussi bien en seniors qu’en jeunes. Par exemple, lors des derniers Jeux africains de la jeunesse abrités par Alger en 2018, nos 10 joueurs engagés dans cette manifestation ont réussi chacun à s’adjuger une médaille, totalisant 5 breloques en or et 5 autres en argent, une moisson qu’aucune autre fédération n’a réalisé pour l’occasion », a rappelé le même responsable, qui souhaite bénéficier d’une meilleure considération de la part du ministère de tutelle, en augmentant la subvention annuelle allouée à son instance.
« Nous terminons chaque exercice avec des dettes, tellement les frais engagés sont importants, des frais qu’on aurait pu éviter si nous disposions de salles spéciales pour la pratique de ce sport », a-t-il souligné.
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