GENEVE – Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a appelé les parties yéménites à prolonger la trêve, à protéger les civils et à respecter strictement les principes du droit international humanitaire.
« Nous appelons à prolonger la trêve au Yémen et à travailler à un règlement négocié pour mettre fin une fois pour toutes à ce conflit horrible et prolongé », a déclaré, vendredi, Jeremy Lawrence, porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, lors d’une conférence de presse à Genève.
Il a exprimé « une grande inquiétude pour la sûreté et la sécurité des civils, après des informations faisant état de morts et de blessés à la suite d’attaques et de bombardements, au cours de la dernière semaine d’octobre ».
Lawrence a appelé « toutes les parties au conflit à respecter strictement les principes du droit international humanitaire dans la conduite des opérations militaires, et à faire tout leur possible pour limiter absolument l’impact de ces opérations militaires sur les civils ».
Il a souligné que « les deux parties ont des obligations strictes pour faciliter l’accès des organisations de secours humanitaire aux populations dans le besoin, et pour faciliter l’accès des civils aux services humanitaires et vitaux ».
Il y a un mois, les parties yéménites n’ont pas réussi à prolonger l’accord de trêve dans le pays, négocié par les Nations unies, qui a commencé le 2 avril dernier et s’est terminé le 2 octobre, après l’avoir prolongé deux fois à chaque fois pendant deux mois.
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