ONU: la crise humanitaire s’aggrave à Ghaza en raison des bombardements intenses

ONU: la crise humanitaire s'aggrave à Ghaza en raison des bombardements intenses

NEW YORK (Nations-Unies) – Les Nations Unies ont déclaré mercredi que la bande de Ghaza continue de souffrir d’intenses bombardements qui ont fait de nombreuses victimes et détruit des infrastructures civiles vitales.

Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a souligné lors du point de presse régulier les préoccupations croissantes des partenaires humanitaires concernant les restrictions d’accès, en particulier dans les zones situées au nord de Wadi Ghaza.

« Les partenaires humanitaires mettent de plus en plus en garde contre un effondrement potentiel des services de santé à Deir al Balah et Khan Younès », a-t-il noté. L’intensification des hostilités dans ces régions entraîne une augmentation du nombre de victimes, de l’insécurité et des obstacles importants à l’acheminement de l’aide.

Cette situation a entraîné une grave pénurie de ressources médicales. « Hier encore, seul un cinquième des 5.000 lits nécessaires pour répondre aux besoins de traumatologie et d’urgence à Ghaza étaient disponibles », a poursuivi M. Dujarric.

En outre, il a ajouté que « sur 77 centres de santé primaire, plus des trois quarts ne fonctionnent pas », ce qui prive de nombreuses personnes des services de santé de base.

La crise a également un impact sur les personnes souffrant de maladies chroniques et mentales. « Quelque 350.000 personnes atteintes de maladies chroniques et environ 485.000 personnes souffrant de troubles mentaux continuent de voir leurs traitements interrompus à Ghaza », s’est inquiété M. Dujarric.

L’agression sioniste a entraîné le déplacement interne d’approximativement 1,9 million de personnes, qui sont désormais confrontées à des risques élevés de maladies transmissibles en raison des mauvaises conditions de vie, de la surpopulation dans les abris et du manque d’accès à l’eau, à l’assainissement et aux installations d’hygiène. M. Dujarric a mentionné les efforts déployés par les partenaires humanitaires pour développer les services d’assainissement à Rafah et à Khan Younès.


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Il a noté que « les organisations d’aide continuent à faire face à des défis opérationnels majeurs, y compris des pénuries de matériel et des difficultés logistiques ».

Les conditions difficiles ont également affecté l’approvisionnement en eau. « La combinaison de l’acheminement de l’eau par camion, de l’eau dessalée et de la restauration de l’une des trois principales lignes d’approvisionnement en eau n’a permis d’assurer que 7% de la production d’eau à Ghaza, par rapport à celle d’avant le 7 octobre », a affirmé M. Dujarric, soulignant ainsi la triste réalité de la crise humanitaire à Ghaza.

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