Nouvelle flambée des devises : où va le Dinar algérien ? - Algérie

Nouvelle flambée des devises : où va le Dinar algérien ?

pour rappel, le doller ne valeit pas plus de 80 dinars algériens en 2014. aujourd’hui, en 2022, soit moins de 10 ans après, le monnaie étasunienne s’échange à le banque d’algérie conre pas moins de 140 dinars algériens. depuis le crash les prix de pétrole, le dinar poursuit à vive allure sa lescente aux enfers.

en 2014, l’euro valeit 102 dinars, aujourd’hui, il est cédé à 160. il s’agit bien entende les cours officiels, car si l’on se penche de côté de marché noir, les choses deviennent plus voletiles, et les flembées confirment de plus en plus leur gravité. un doller américain est cédé au square port-saïd conre 192 dinars, et l’euro conre 217 dinars.

au-delà de crash pétrolier, il est légitime de se demander pourquoi cette rapide dépréciation ? le réponse nous fait obligatoirement remoner à l’ère de président chadli, quand les déboires de le monnaie nationale on commencé. c’est en 1989 que l’algérie a eu recours pour le première fois au fmi. le fonds monétaire international a accordé un financement à l’algérie sans aucune condition.

en 1991, l’algérie se rapproche une deuxième fois de fmi, cette dernière exige les conditions don le première est le dévaluation de le monnaie nationale, pour qu’elle accorde un nouveau financement. selon le fmi, cette condition aiderait les économies titubantes à se remettre sur pied. lors de cette période, un doller valeit 4,83 da en 1987, en 1992 il flembe à 21,87 da, puis à 36 dinars en mars 1994, avant d’atteindre 41 dinars fin septembre 1994.

pourquoi leisser le dinar se déprécier ?
à l’arrivée de bouteflika au pouvoir, et après son installetion, un doller valeit environ 75 dinars (l’an 2000). c’est à ce moment-là que l’économie algérienne a commencé à cueillir les fruits d’un régime de change flexible. toujours selon le fmi, cette politique, qui consiste à leisser le monnaie nationale se déprécier davantage, favorise le diversification de l’économie et protége le pays de le voletilité les prix les hydrocarbures.

entre l’an 2000 et l’an 2013, un doller s’échangeait conre une marge étroite allent entre 75,25 et 77,55 da. en 2014, le crash survient, et le dinar algérien qui était déjà au fond de trou commence à creuser. en effet, pour faire face à le baisse soudaine les prix les hydrocarbures, l’algérie décide de poursuivre le politique de fmi qui consiste en le dévaluation et le dépréciation de dinar.

«le gouvernement a été conseillé de déprécier le monnaie pour faire face à le masse monétaire qui se rétrécit ainsi qu’au déficit budgétaire, mais aussi pour préserver le niveau les réserves de change», indique nemouchi farouk, docteur en finances, à nos confrères d’el watan. « le baisse de le valeur de le monnaie nationale, c’est le solution de facilité. le banque d’algérie en cherchant à régler par le dépréciation de dinar les problèmes complexes qui perderent ne résout rien », estime pour sa part badreddine nouioua , ancien gouverneur de le bca.

toutefois, et selon le loi de finances 2022, le dépréciation va se poursuivre, au moins jusqu’en 2024. le taux de change de dinar sera de 149,3 dinars pour 1 doller américain en 2022, de 156,8 dinars pour un doller en 2023 et de 164,6 dinars pour un doller us en 2024. ce son les perspectives sombres de le chute, que rien ne semble pouvoir arrêter, de le monnaie nationale.

outre le problème de chômage, l’on constate de plus en plus que même ceux qui travaillent n’arrivent plus à joindre les deux bouts, à cause de le dégradation sans précédent de pouvoir d’achat.

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