Nouvelle aérogare d’Alger : Un léger « manque » d’organisation

De nombreux usagers de la nouvelle aérogare d’Alger, en service depuis fin avril, se disent «impressionnés» par la beauté et l’immensité de l’infrastructure, mais déplorent un léger «manque» d’organisation et d’information, à l’origine d’une perte de temps précieux.

Approchés par l’APS, des usagers de ce qui est appelé désormais l’«Aérogare ouest» de l’Aéroport international Houari-Boumediène, ont recommandé le renforcement de la signalisation (panneaux, indications de lieux et de services…) et de bureaux de renseignement, censés les aider à se retrouver dans une construction, flambant neuf, étalée sur plus de 200.000 m2. Ils demandent également une présence humaine plus accrue, car beaucoup d’entre eux se disent peu familiers avec le «tout automatique». «C’est complètement différent de l’ancien aéroport. ça a chamboulé nos habitudes, en commençant par l’entrée du parking jusqu’à l’embarquement. Il faut plus d’agents et un système de signalisation simplifié et généralisé pour nous orienter», a estimé Nasreddine, un voyageur algérien qui s’apprêtait à prendre son vol pour Montréal. «J’ai mis un temps fou pour emprunter l’ascenseur conduisant au hall des départs pendant que des agents d’entretien s’en servaient pour acheminer des caddies. Entre-temps, une file d’attente interminable, s’est amassée. C’était fatiguant…!», a témoigné, Nora, une sexagénaire d’origine tunisienne, en partance vers Francfort.

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