La rédaction d’une Constitution, dit-il, devant s’inscrire dans une « démarche consensuelle ». M. Nourredine Bahbouh estime donc, que la lecture du projet de texte soumis à son parti pour examen et enrichissement, l’UFDS entend la remettre en cause, parce que, explique-t-il, il n’a pas été l’objet d’un « débat inclusif ».
S’exprimant, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, celui-ci considère qu’il s’agit là d’une première mouture, « qui doit être analysée par tous les partenaires politiques », sur la base des avis des uns et des autres et d’un débat devant déboucher sur un projet de Constitution.
Parmi les propositions formulées par sa formation politique pour enrichir la rédaction de la loi fondamentale, l’intervenant mentionne le partage, sans interférence, des prérogatives des différents pouvoirs, dont celui de l’APN, du Chef du Gouvernement « qui n’est responsable que devant celle-ci », du chef de l’État, dont il considère qu’il faut restreindre les pouvoirs et qui, juge-t-il, devrait jouer qu’un rôle d’arbitre.
Il se déclare, en outre, fondamentalement contre la désignation d’un vice-président et abonde, par ailleurs, dans le sens de la dissolution de l’actuelle Assemblée dépourvue, ajoute-t-il, de toute légitimité.
Pour le président de l’UFDS, « il n’est pas trop tard » pour revoir les amendements proposés. Il propose donc l’organisation d’une Conférence nationale réunissant « dans un climat serein et apaisé », tous les partenaires politiques, où chacun pourra donner son avis.
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