Nécessité d’instaurer des règles de dialogue et de concertation avec la Centrale syndicale

Nécessité d'instaurer des règles de dialogue et de concertation avec la Centrale syndicale

ALGER – Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, mercredi à Alger, la nécessité d’instaurer des règles de dialogue et de concertation avec l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et tous les nationalistes libres pour parvenir à des décisions pertinentes et non conjoncturelles.

Lors de la cérémonie de célébration de la Journée internationale des travailleurs, au siège de la Centrale syndicale à la Maison du peuple (Alger), le président de la République a indiqué que « pour parvenir à des décisions pertinentes et non conjoncturelles, il est nécessaire d’instaurer le dialogue et la concertation avec l’Union générale des travailleurs algériens et avec tous les nationalistes libres et tous ceux qui nous ont précédé dans la lutte ».

Il a précisé qu’il partageait l’avis du Secrétaire général de l’UGTA, M. Amar Takdjout, concernant le nouveau mécanisme proposé à savoir la tenue d’une tripartite, à condition, a-t-il dit, qu' »elle ne soit pas comme les précédentes tripartites dont les décisions sont restées lettre morte ».


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Dans ce contexte, le président de la République a réaffirmé son engagement à ne pas recourir à la dette extérieure, par fidélité au serment des Chouhada. 

Il a évoqué, à ce propos, l’époque de « l’économie effondrée et de la situation critique que vivait l’Algérie avant 2019, dernière année d’une décennie mafieuse ».

Le président de la République a critiqué « les discours mensongers qui prétendaient que le Trésor était dans l’incapacité d’assurer le paiement des salaires des travailleurs, que les réserves de change étaient à leur plus bas niveau, et la corruption qui avait rongé tous les secteurs durant le règne de la Issaba, où la classe ouvrière, la classe moyenne et la classe vulnérable ont été laissées pour compte ».    

Il a souligné que ces pratiques avaient pour but de « démoraliser les Algériens et de livrer le pays à l’étranger, en plaçant l’Algérie entre les mains du Fonds monétaire international ».

Le président de la République a rappelé, à cette occasion, que « le Hirak Béni a sauvé le pays de ces pratiques ».

 

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