Nécessité de redynamiser le rôle de la Ligue arabe dans la prévention contre les conflits

Nécessité de redynamiser le rôle de la Ligue arabe dans la prévention contre les conflits

ALGER – L’Envoyée spéciale chargée des grands partenariats internationaux au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Leila Zerrouki, s’est félicitée des décisions importantes ayant sanctionné le Sommet arabe d’Alger, portant activation de l’action arabe commune, relevant l’impératif d’accélérer la concrétisation de ses conclusions, dont la redynamisation du rôle de la Ligue arabe dans la prévention contre les conflits.

Invité du « forum de la radio » de la chaine I, Mme Zerrouki a fait savoir, lundi, que « la Déclaration d’Alger » ayant sanctionné le 31e Sommet arabe était « riche et a inclus plusieurs questions ayant trait à la nation et aux peuples arabes, que ça soit sur les plans politique, économique ou social ».

Abordant en détail la cause palestinienne et ses acquis lors du Sommet d’Alger, la même intervenante a souligné le consensus arabe solide pour la défendre, outre la question de la réforme de la Ligue arabe.

La diplomate a précisé que l’examen de la question palestinienne a été précédé par la réunification des factions palestiniennes à Alger, saluant le consensus des dirigeants arabes concernant leur soutien à l’initiative de réunification des Palestiniens.

Après avoir souligné que le Sommet arabe avait insisté sur l’adoption et le soutien à l’approche de l’Etat de Palestine pour obtenir la qualité de membre à part entière aux Nations unies, elle a mis l’accent sur l’impératif de mettre en œuvre cet effort.

Dans son intervention, Mme Zerrouki a évoqué les conflits qui se déroulent dans certains pays arabes, qui ont été au centre d’intérêt des dirigeants arabes à Alger, comme la Libye, le Soudan et le Yémen, en s’accordant sur la nécessité de les surmonter et d’œuvrer ensemble à leur résolution.

A cet effet, elle a salué le consensus arabe sur la nécessité de résoudre ces conflits par des solutions arabes et de réunir les belligérants, loin des ingérences étrangères qui sont à même d’aggraver la situation, citant à cet égard le nouveau mécanisme qui a été créé et dont la mission est de jouer un rôle proactif pour éviter les conflits.

Evoquant le volet économique et le contenu du sommet d’Alger à cet égard, Mme Zerrouki a précisé que « les relations entre les pays ne peuvent être renforcées s’il n’y a pas d’intérêts économiques communs ».

En conséquence, les pays arabes -ajoute Mme Zerrouki- « doivent travailler en groupe et utiliser leurs capacités de manière rationnelle et cohérente pour assurer l’intérêt et le bien-être de leur peuples, y compris leur sécurité alimentaire ».

En outre, l’oratrice a souligné l’importance de travailler avec d’autres pays et groupements régionaux et internationaux, citant les « BRICS » et l’aspiration de certains pays arabes comme l’Algérie, l’Egypte et l’Arabie saoudite à rejoindre ce groupe économique qui domine 42% de l’économie mondiale.

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