M. Mihoubi a indiqué que « l’Algérie compte actuellement 11 grandes stations de dessalement d’eau de mer qui produisent plus de 561 millions M3 par an », et que son secteur s’attèle actuellement à la réalisation de nouvelles stations dans les régions qui enregistrent un déficit en ressources en eau pour élever les capacités de production à 2 milliards M3 par an d’ici 2024.
Le ministre souligne que « les ressources superficielles, soit les eaux de surfaces ne peuvent pas alimenter et répondre à la totalité des besoins des citoyens. La consommation annuelle totale tourne autour de 3.6 à 3.7 milliards de mètres cubes ».
Décernés aux usagers, « 30% de ces eaux proviennent des eaux de surfaces, le reste est partagé entre les eaux de forages (des puits d’eaux), et les sources de dessalement d’eau de mer », ajoute-t-il.
L’intervenant a fait savoir que son secteur qu’ « on vise à doubler le nombre de ces stations de dessalement d’ici 2030, afin de réserver l’utilisation des eaux de barrages en exclusivité pour le développement agricultural ».
Hydraulique: Réception des cinq stations de dessalement de l’eau de mer avant la fin de l’année en cours