MOSTAGANEM : Un SDF, cas psychiatrique retrouvé en liberté

MOSTAGANEM : Un SDF, cas psychiatrique   retrouvé en liberté - Algérie
MOSTAGANEM : Un SDF, cas psychiatrique   retrouvé en liberté
Suite à un article, publié sur notre quotidien le 14 décembre 2019 au sujet des SDF abandonnés près des bureaux de l’agence « Air Algérie », le lendemain matin, une équipe dirigée par les services de la Direction de l’action sociale et de la solidarité de la wilaya de Mostaganem a été dépêchées en ville. Elle s’est déplacée pour récupérer les trois (3) personnes signalées. Ont participé entre-autres à cette opération d’assistance hivernale, Mme la Directrice de la DASS ainsi que l’intérimaire du Directeur de la santé et de la population de la wilaya de Mostaganem, accompagné d’un médecin psychiatre, a-t-on appris, récemment. Selon nos informations, pas moins de six (6) personnes sans domicile fixe (SDF) ont été récupérées en divers endroits de la ville et qui ont été examinées par les services d’aide médicale urgente (SAMU) .En principe, les personnes âgées, handicapée mentales sont, après examen médical, directement prises en charge par la DASS qui les accueillera, le temps nécessaire, dans ses structures, en l’occurrence au niveau du centre des personnes âgées de « Dabdaba ».Quant aux personnes malades mentales, potentiellement dangereuses pour elles-mêmes et pour la société, elles devraient après des soins corporels, prises en charge par le service de la psychiatrie de « Tigditt » pour recevoir les soins psychiatriques nécessaires dans une première phase pour stabiliser leur comportement et adoucir leur comportement débarrassé d’éventuelle agressivité. C’est le protocole de pris en en charge qui est habituellement fait pour de tels puis de remettre ces malades mentaux, dispensés d’un traitement médical, aux services de la DASS, en vue de leur hébergement. Néanmoins, la nuit du 17 Décembre 2019, au même endroit, près de l’Agence « Air Algérie », un SDF signalé a été retrouvé, en meilleur état qu’auparavant mais, il était en liberté alors qu’il aurait dû se trouver dans le centre de vieillesse. Probablement que le protocole en vigueur n’a pas été suivi soit que le malade s’est échappé du centre psychiatrique et on ne sait jamais de ce qu’il pourrait advenir quand un cas psychiatrique est en liberté.

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