MOSTAGANEM PARALYSEE PAR LES EMBOUTEILLAGES : Les habitants du bidonville de Berrais reviennent à la charge

Mostaganem a été secouée et pour la énième fois, par un regain de grogne sociale, se distinguant par la fermeture des axes routiers, encore des demandeurs de logements ont envahi les rues, en incendiant des pneus, fermant l’accès vers les autres routes, notamment la périphérie.

Malheureusement, ce recours à la violence  ne  mène nulle  part, sauf à causer  tant  de désagréments  aux usagers  de la route, qui étaient encore obligés de faire tant de détours  pour gagner le centre-ville. En effet, plusieurs usagers de la route ont exprimé leur colère  et se plaignent quotidiennement des embouteillages qui ne finissent jamais  suite à la fermeture  du boulevard périphérique menant vers la cité de Berais. Cette situation a créé une atmosphère de colère et de désarroi parmi des citoyens voulant emprunter cette route. Tout le trafic routier  venant de l’axe d’Oran est perturbé et dévié au niveau de la route de l’école de la marine et le siège de l’OPGI. Notons que des dizaines de citoyens du bidonville de ‘’Berrais’’,ont  fermé la route , empêchant toute circulation automobile. Face à cette énième protestation, les forces de sécurité se sont déployées sur les lieux, en invitant les automobilistes à ne plus emprunter le tronçon de cette route. Du coup , des embouteillages monstres se sont formés au niveau du rond-point de la cité Zaghloul et les intersections menant au rond-point de la nouvelle gare routière, dénoncent les automobilistes. La densité de la circulation au niveau du centre-ville et même au niveau des cités avoisinantes ne permet pas une fluidité  en raison de ce problème. La situation en matière de circulation routière à l’intérieur de la ville est compliquée, et celui qui a un véhicule il vaut mieux pour lui de ne pas s’y risquer, nous explique un autre citoyen .Selon des citoyens interrogés il y a urgence et la ville étouffe si l’on ne trouve pas de solution  » On demande l’ouverture des voies et l’intervention des responsables locaux » . Il apparait à ce stade de la situation que la ville est à la limite de ses capacités pour ce qui est de l’afflux de véhicules et de la pression qu’elle subit.

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