MOSTAGANEM : Le vandalisme du mobilier urbain inquiète

On note que les actes de violence et de vandalisme contre le bien public de la communauté ont été largement critiqués par les gens de passage et par les habitants des quartiers concernés. Les actes de vandalisme contre le mobilier urbain et certains espaces publics ne se comptent plus faute d’être comptabilisés et aussi faute d’avoir de vrais coupables à désigner et à punir.

Qui d’entre nous n’a pas remarqué que cette forme d’atteinte à l’intégrité du patrimoine de la communauté nationale n’a rien épargné. Ça va de la destruction des plaques de signalisation routière, des feux tricolores, arbres, arbustes et plantes ornementales soit de bordure et d’espaces verts. Même des Distributeurs automatiques de billets (DAB), pourtant conçus pour résister  fermement, ont fait les frais de ces casseurs furtifs. La liste comprend les bancs publics qu’ils soient en bois ou en fer, peu importe pour cette  nouvelle génération de vandales qui sont parmi nous car leur but et de faire mal à la société dans laquelle ils vivent. Portes de poubelles enterrées,  lampadaires, abribus, fontaines publiques, paniers d’ordures et de restes ont également faits les frais de ces casseurs anonymes sur qui on n’arrive pas à coller un visage ou un nom. Il  est inutile de citer le nom de ces lieux victimes de barbares, puisque  les traces sont toujours visibles là où  que l’on pose les yeux avec une certaine acuité scrutatrice. On est en droit de penser que le phénomène est plus ancien que l’on croit et pour preuve, ceux qui habitent encore dans les immeubles, en collectif, le savent très bien du fait que les portes, les interrupteurs, les lampes d’éclairage, les boites aux lettres …..etc. sont constamment saccagés par certains de leurs jeunes voisins, souvent violents et/ou repris de justice que l’on ne signale pas, par peur de représailles ! Ces derniers temps, les Mostaganemois se réveillent  souvent  avec l’amertume de constater que le vandalisme  frappe encore par surprise, ciblant des espaces réservés aux jeux et loisirs comme ce fut le cas récemment pour la pelouse synthétique du stade de football « Benslimane » ou encore  pour le cas de certaines aires de jeux pour enfants où des balançoires ,par exemple, ont été littéralement arrachées, privant ainsi nos petits enfants de jouer un peu, de temps en temps, et du coup pénaliser les parents. L’air de rien, le cumul de ces dégâts coûte de l’argent en dépenses de réparation et/ou de remplacement au contribuable  et ce, outre le fait de priver la communauté de disposer d’un bien qui a son utilité. Il est devenu impératif de s’occuper de la sécurité des biens  dont fait partie le  mobilier urbain et ce, tout autant  que celle des personnes .En effet, pour le citoyen commun, il est incompréhensible  que la guerre n’est pas déclarée également, contre les auteurs du vandalisme de toutes sortes et au laisser-aller de la chose commune.

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