MOSTAGANEM : Ecoliers menacés par les chauffards

De nombreuses campagnes de sensibilisation ont été faites par la sûreté urbaine et gendarmerie nationale, avec la collaboration de la Radio locale, scouts, associations et journalistes ; Mais, une fois la campagne passée, les mauvais conducteurs reviennent à la charge de leur mauvaise conduite.

Des exemples de cas problématiques ont été déjà signalés, tels, celui des écoliers des 72 logements sur la route d’Oran, de l’école Benzerdjeb, du collège d’enseignement moyen « Ibn Badis » et probablement d’autres. Le problème persiste et dure depuis déjà pas mal de temps et ce, sans prise de conscience de la part des conducteurs de véhicules  qui, en l’absence d’une présence autoritaire et  un signalement permanent. Tous les matins, les enfants  traversant la rue pour se rendre à leur école sont confrontés à un grave danger : celui d’être écrasés par un chauffard ! Pendant  les courts moments d’entrée-sortie des établissements scolaires, c’est  à qui passera le premier et, comme  toujours, ce sont les conducteurs de véhicules, qui sont les plus pressés, oubliant jusqu’au sens de civilité et de la courtoisie, élémentaires à l’égard des écoliers. Dans tous les cas, ce ne sont pas les petits écoliers qui courent à plus de 50 km/h et ne n’est pas eux, non plus, qui écrasent les voitures ou les motos. Dommage qu’il n’y a plus ces passeurs munis  tantôt de gilets, de brassards ou pancartes, devant certains établissements scolaires  du primaire. Le problème ne se pose pas du fait de la présence d’un policier mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Avec le temps, les bonnes habitudes de la circulation en milieu urbain finissent par se perdre et personne ne semble se soucier  du cas des écoliers du cycle primaire, jusqu’à un drame qui viendra interpeller tout le monde et se graver dans la conscience, par la faute des adultes qui n’on pas su protéger ces petits êtres qui ne savent rien de la vie et que l’on culpabilise trop souvent, à tort. Aussi, n’est-il pas temps de  compléter ces actions par des mesures physiques  et efficaces tels, le balisage des passages piétons, passages-cloutés, réparation des feux tricolores, agents temporaires de circulation, changement des entrées-sorties des établissements. Les chiffres donnés par le centre national de la prévention routière  donnent froid dans le dos et on se pose la question de savoir si, réellement, nos rues sont elles aussi devenues un enfer des écoliers. Outre les services de sécurité de la circulation urbaine, les APC et la Direction de l’éducation, gagneraient à peser d’avantage sur la sécurité des écoliers en mettant les moyens qu’il faut.

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