Mostaganem: décès du chantre chaabi Hadj Hamida Benkessayah

MOSTAGANEM, 9 jan 2020 (APS) – Le chantre du « chaabi », Hadj Hamida Benkessayah est décédé jeudi à Mostaganem à l’âge de 62 ans, a-t-on appris de sa famille.

Cheikh Bnekessayah, né le 4 mai 1958 à Mostaganem, a entamé son parcours artistique en s’inspirant de son père qui fut un des pionniers de la chanson chaabie et un joueur de banjo.

Le défunt, qui a commencé à caresser le mandoline et à chanter en 1972 lors de fêtes de mariage, nationales et religieuses, a été influencé par les artistes Abdelkader Beladjine, Sbaissi, « Maazouz Bouadjadj » et « Chadli Maamar ».

Dans sa carrière artistique, il a remporté plus de 12 prix nationaux dans divers festivals de la chanson chaabie.

En 1996, il a créé une association culturelle appelée « Kheloufia à la mémoire au père spirituel de la poésie algérienne Melhoun, Sidi Lakhdar Benkhelouf, qui devint une école de musique du chaabi et d’enseignement des instruments traditionnels. Il participa avec ses disciples à des festivals en Algérie, Jordanie, Egypte et Tunisie.

Le défunt artiste a, à son actif, plusieurs qacidate Melhoun, notamment de madih de Sidi Lakhdar Benkhelouf (1492-1613), cheikh El Aloui (1869-1934) et de poètes contemporains, dont les plus célèbres sont « Ma nbedel hata ghiwan » et « Bdit Bismi Allah nenched », entre autres. 

L’enterrement aura lieu après la prière du vendredi au cimetière de Sidi Allal Kessouri située au quartier « El Wiam » dans la commune de Sayada.

 

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