Mostaganem: coup d’envoi du Salon national de la calligraphie arabe

MOSTAGANEM – Le coup d’envoi de la première édition du Salon national de la calligraphie arabe a été donné lundi à la maison de la culture « Ould Abderrahmane Kaki » de la ville de Mostaganem, avec la participation de 21 artistes plasticiens de 9 wilayas du pays.

Le plasticien Djillali Grine (organisateur) a indiqué que cette manifestation, coïncidant avec la célébration de la Journée internationale de la langue arabe, le 18 décembre de chaque année, connait la participation de plasticiens spécialisés dans différents styles de la calligraphie arabe classique et moderne des wilayas de Mostaganem, Relizane, Saïda, Tiaret, Tissemsilt, Chlef, Aïn Defla, Tlemcen et Tébessa.

Après l’ouverture de l’exposition d’art, qui a réuni les œuvres des artistes participants dans plusieurs types de la calligraphie arabe à la galerie des arts, à l’instar du Khatt El-Koufi, Khatt El Thuluth, Khatt El Nasakh, Khatt El Roq’a, ainsi que Khatt El Moujawhar, utilisé pour les lettres, une conférence a été animée sur « l’esthétique de la lettre arabe entre calligraphie et langage » par un enseignant à l’université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem, également calligraphe, Réda Djemaï, a ajouté le même interlocuteur.

Au cours de cette manifestation de trois jours, plusieurs ateliers seront organisés sur la purification du papier et sa préparation à la calligraphie arabe et aux divers styles de cet art au profit des étudiants universitaires et des acteurs des groupes de dessin et des arts de la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki, animés par plusieurs artistes, tel que le calligraphe Syrien Atef Della.

M. Djillali Grine a souligné que cette édition est venue après des années d’organisation de manifestations culturelles et artistiques sur la calligraphie, la décoration et les miniatures, mettant l’accent sur le slogan de l’Unesco de cette année, qui a été consacré à l’arabe comme langue de poésie et de mélodie.

Le même interlocuteur a ajouté que ce salon vise à mettre en valeur les arts islamiques et à encourager les nouvelles générations de peintres qui émergent à les pratiquer, sachant que ce type d’art arabe authentique est lié à l’identité nationale et à la culture algérienne.

 

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