Dans le cadre des efforts visant à améliorer le réseau de transport urbain à Alger, le PDG du groupe de transport terrestre, Rachid Ouzane, a annoncé ce lundi le lancement imminent du projet de train électrique rapide, le « monorail ». Dans une déclaration exclusive à Echorouk News, il a précisé que le projet couvrira une distance de plus de 67 kilomètres, avec un délai de réalisation estimé à trois ans.
Un projet stratégique pour désengorger la circulation
Ce projet s’inscrit dans la politique de l’État visant à moderniser le secteur des transports et à fluidifier la circulation dans la capitale, particulièrement touchée par des embouteillages persistants aux heures de pointe. Le ministre de l’Intérieur, Brahim Merad, avait déjà souligné que le monorail fait partie d’un plan global de lutte contre la congestion routière à Alger. Il reliera le Palais des Expositions à Zéralda, facilitant ainsi les déplacements quotidiens des citoyens.
Le ministre a également précisé que ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large incluant l’extension du métro d’Alger et la création de nouvelles autoroutes, afin d’améliorer les infrastructures de transport et d’offrir des solutions durables à la crise du trafic qui paralyse la capitale depuis plusieurs années.
Un projet aux multiples avantages
Le monorail présente plusieurs atouts majeurs, notamment :
– Réduction du temps de trajet : il permettra aux habitants de se déplacer rapidement entre l’est et l’ouest de la capitale, sans dépendre des véhicules privés, réduisant ainsi la pression sur le réseau routier.
– Un impact environnemental positif : 100 % électrique, ce mode de transport contribuera à la baisse des émissions de CO₂ générées par les voitures et les bus.
– Un système moderne et sécurisé : conçu pour offrir un transport rapide et efficace, il respectera les normes internationales de sécurité et de confort.
Perspectives et enjeux du projet
Le monorail devrait constituer une avancée majeure pour le transport urbain à Alger, d’autant plus que la ville connaît une croissance démographique et une expansion urbaine continues. Ce projet s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’investir dans des infrastructures modernes et durables, alignées sur les évolutions technologiques actuelles.
Cependant, le défi principal reste le respect du délai de trois ans fixé pour la mise en service du monorail. Si ce pari est tenu, il pourrait offrir une solution radicale au problème des embouteillages dans la capitale, tout en renforçant l’attractivité de la ville et sa capacité à absorber le développement urbain et la croissance de sa population.
Conclusion
Le monorail d’Alger représente un projet ambitieux pour moderniser les transports urbains et améliorer la qualité de vie des habitants de la capitale. Reste à voir si les délais annoncés seront respectés et si ce nouvel outil de mobilité s’intégrera harmonieusement avec les autres projets de transport en cours, afin d’apporter une réponse efficace à la congestion routière chronique d’Alger.
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