Mila: appel à délimiter les zones exposées au risque de glissements de terrain

Les recommandations, adoptées au terme des travaux de cette rencontre organisée par le Centre universitaire Abdelhafid-Boussouf de Mila avec le concours de l’Université des sciences et des technologies Houari-Boumediene (USTHB), l’université Batna-2 et le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), ont insisté également sur « le recensement minutieux des zones exposées aux phénomène des glissements avec établissement d’une carte pour les situer afin d’en réduire les conséquences en cas de séismes qui les rendent plus actifs comme ce fut le cas lors du séisme de Mila en 2020 ».

Lues par le président du séminaire, Makhlouf Boutiba de l’USTHB, les recommandations ont appelé à faciliter l’accès des chercheurs aux données qui « précèdent et suivent » les séismes pour améliorer leurs connaissances sur la nature et la dynamique des glissements et concevoir les actions à mener pour en prévenir et réduire les effets.

Les participants au séminaire ont mis l’accent sur l’importance de la formation dans le domaine des risques majeurs qui menacent les territoires, à l’instar des glissements, des inondations et des séismes.

Selon le professeur Boutiba, cette rencontre « riche en contenu scientifique » a connu la présentation durant ses trois jours de plus de 100 communications dont 64 posters de chercheurs représentant 21 universités, trois grandes écoles nationales et trois centres de recherche.

De son côté, le directeur du centre universitaire Abdelhafid-Boussouf, Amirouche Bouchlaghem, a indiqué que les résultats du  séminaire seront soumis aux autorités publiques en vue de les exploiter dans la prévention et la gestion des géorisques, ajoutant que le contenu scientifique du séminaire sera mis à la disposition des étudiants et des chercheurs pour en consolider les connaissances.