MERS EL-KEBIR : Vente de constructions illicites à 250 millions de centimes

MERS EL-KEBIR : Vente de constructions illicites à 250 millions de centimes - Algérie

À Mers El-Kebir, une commune côtière de la wilaya d’Oran, la mafia du foncier sévit impunément et défie l’ensemble des autorités locales. Selon plusieurs familles victimes de ses actes qui ne cessent de prendre une ampleur grandement inquiétante, cette situation dure depuis des années, sans que les responsables locaux compétents ne réagissent, malgré les nombreuses plaintes – dont nous détenons des copies – qui leur ont été maintes fois adressées.

Même les autorités de wilaya ont été à chaque fois saisies au sujet de chaque dépassement du genre. Incroyable mais vrai. Cela se passe en plein centre de la ville de Mers El kebir et plus particulièrement à Hai Dadayoum où les autorisations d’installation des compteurs d’électricité et d’eau se vendent à 03 millions de centimes en guise de ‘’chippa’’ de la part des responsables locaux pour ne pas citer de nom., alors que les lots de terrain appartenant à l’Etat se vendent au su et au vu de tout le monde,  jusqu’à 02 millions le mètre carré, et les bâtisses construites  illicitement se vendent à 150 et 250 millions de centimes l’unité en fonction des superficies avec la complicité bien sûr de quelques élus et courtiers qui se sont formés en une vraie mafia du foncier, et se sont enrichis sur le dos de l’Etat. Pourtant, ces agresseurs du foncier, venus tous des wilayas de la région Ouest notamment, ceux de Tiaret, Relizane, Mascara etc.. , disposent de logements qui leurs ont été attribués, ainsi qu’à leurs proches, dans le cadre du social et de l’habitat rural aussi, outre des lots de terrain”, dira d’emblée  Houari, représentant de plusieurs familles victimes de ces mêmes actes d’agression sur le foncier. Selon lui, toujours les auteurs des agressions en question n’ont pas trouvé mieux que de s’installer à même le trottoir. “Ils y ont même réalisé des abris de fortune le long de nos façades de telle façon que nous ne pouvons même pas ouvrir nos fenêtres. Ils agissent pendant la nuit, les week-ends, mais c’est surtout durant la récente campagne électorale qu’ils ont accentué leur forfait”, se plaint notre interlocuteur, accompagné de ses voisins qui interpellent, ensemble, le wali afin qu’il soit définitivement mis fin à ces dépassements graves, impardonnables et sévèrement punis par la loi.

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