Merci Monsieur le Président

Merci Monsieur le Président
Après avoir vendu sa ferme à Mont plaisir, Moul Firma acheta une nouvelle ferme pour reprendre ses nouvelles aventures. De retour au siège du journal Réflexion, il fait un saut à la cafeteria’’ Tout Va Bien’’, dans l’idée de s’informer sur les bonnes et mauvaises nouvelles de sa ville. A part ‘’l’écrito’’ sur le mur de la cafétéria (tout va bien), rien ne va plus à Mostaganem, selon le premier citoyen qui s’est attablé avec Moul Firma.  Enfin ‘’Mouh Bab El Oued’’ est parti, Dieu Merci, un limogeage tard mais jamais trop tard, dira ce dernier !
Un second citoyen s’invite à leur table, d’un regard surpris par la présence de Moul Firma, il se lâche : mais où es-tu passé, cher Moul Firma.  D’un œil prudent répond, Moul Firma : J’étais là parmi vous mais vous n’avez pas remarqué ma présence parce que vous étiez occupés par les ‘’bousbous’’ et les cadeaux du wali. Moul firma, voyant d’autres le fixaient d’un regard attentif,  murmura ‘’ rien de surprenant, les mêmes visages qui  applaudissaient l’égorgeur et pleuraient la victime, sont là ! S’adressant à voix haute à son compagnon, pour que les émissaires de la Issaba l’entendent, Moul Firma dira : ‘’Il arrive un jour, où tu te rends compte que tu ne veux être personne de ton entourage. Tu ne veux pas être ce bavard de Moul Firma qui a démonté les têtes de quelques mafieux du Foncier, ni  tes amis, ni tes collègues ne t’ont soutenu quand toute la Issaba a voulu te briser, personne de ta soi-disant famille mostaganémoise ne t’as soutenu. Et là, tu vas refuser d’être le juge ou le policier qui se casse la tête à longueur de journée pour collecter les preuves qui accablent les mafieux du ‘’Akkar’’. En conclusion, tu ne veux même pas être toi-même, tout ce que tu veux, c’est quitter la table avec les honneurs !’’
  Voyant que son ami n’a pas compris le message, Moul Firma lui explique que son absence a été organisée et forcée par les membres de la Issaba qui ont mis sa tête aux enchères, allant jusqu’à réactiver leurs réseaux à Alger pour étrangler financièrement le journal.
Pour ne pas nuire à son quotidien, Moul firma a disparu dans la nature, mais pas comme le croyaient, ceux qui ont voulu sa mort… car tous ses écrits sur la mafia du foncier et les scandales ont servi à dénuder la mafia, et le remerciement de Mouh Bab El Oued, qui se voyait ministre, n’était pas par hasard, mais c’est grâce au valeureux Président Tebboune qui a entendu le SOS de Mostaganem. Merci Monsieur le Président.      

 

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