Médéa: cinq sites historiques inscrits dans l’inventaire des biens culturels

La Commission a avalisé, après examen, l’intégration de ces cinq sites historiques dans l’inventaire des biens culturels devant faire l’objet de mesures de protection et de préservation, a fait savoir le directeur de la Culture et des Arts, Brahim Benabderrahmane.

Il s’agit, selon le même responsable, de deux lieux de culte musulman datant du 19e siècle, localisés à Berrouaghia et à Ksar-El-Boukhari, et de la zaouïa de « Cheikh M’hamed Benaissa » implantée dans la commune de Ouzera, à l’Est de Médéa, construite à la fin du 16e siècle et fréquentée par les adeptes de la « Tarika » (confrérie) « El-Aissaouia « .

A cela s’ajoutent la zaouïa et l’école coranique du Cheikh « El-Moussoum » à Ksar-El-Boukhari (sud de Médéa), dont la construction remonte à la fin du 19e siècle, et le site archéologique de « Madala » dans la commune d’El-Omaria qui remonte à l’époque romaine, a-t-il ajouté.

La commission des biens culturels a procédé, par ailleurs, à l’actualisation de l’ancienne liste de biens culturels matériels versés au patrimoine local et dont certains ont fait déjà l’objet de travaux de protection, a signalé le même responsable.

Il s’agit, d’après M. Benabderrahmane, des minarets des mosquées « Lahmar » et « Hannafite », situées dans l’ancien noyau urbain de la ville de Médéa, l’aqueduc romain, localisé à la sortie de la même ville, et le « fortin » du quartier de « Msallah », à la périphérie de Médéa, qui a servi de poste d’observation durant l’occupation romaine, puis transformé pendant l’occupation française en lieu de détention et de torture.

Deux autres sites figurent également dans l’ancien inventaire, à savoir le mausolée de « Sidi-Sahraoui », l’un des saints patrons de la ville de Médéa, et « Haouch El-Bey », ancienne résidence du Bey Boumezrag, puis celle de l’Emir Abdelkader, situé non loin du quartier de « Msallah », a-t-il précisé.