ALGER – Le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a organisé, lundi, une cérémonie à l’occasion de la Journée nationale de la mémoire commémorant l’anniversaire des massacres du 8 mai 1945, présidée par le ministre, Ahmed Attaf, en présence des cadres et du personnel du ministère.
Après avoir déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative et récité la Fatiha du Saint Coran, une minute de silence a été observée à la mémoire des Chouhada de la Révolution de libération nationale.
Dans une allocution prononcée à l’occasion, le Directeur général par intérim de la communication, de l’information et de la documentation au ministère, Abdallah Boukemache a indiqué que l’Algérie, par devoir de fidélité aux martyrs qui se sont sacrifiés pour libérer la patrie du joug colonial, a institué une journée nationale pour la mémoire, en consécration de « la décision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune de décréter le 8 mai, Journée nationale de la mémoire ».
Dans ce cadre, il a souligné que le Président de la République accordait « une importance majeure au dossier de la mémoire et de l’histoire et à leur protection de toute falsification, affirmant que « la Nation qui préserve son passé, se préserve elle-même ».
Après avoir affirmé que la date du 8 mai constituait « un tournant décisif ayant permis de dévoiler le véritable visage du colonisateur et de ranimer la conscience quant à l’impératif de préparer la Glorieuse guerre de libération », le même responsable a eu une pensée pour les Chouhada de la diplomatie algérienne, d’autant que cet anniversaire intervient quelques jours après celui du décès du moudjahid et ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Seddik Benyahia, « symbole du sacrifice pour la patrie et modèle de dévouement au service de la paix dans le monde ».
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