Mascara: le potentiel de l’Algérie dans le domaine des énergies renouvelables mis en exergue

MASCARA – Les grandes capacités de l’Algérie dans le domaine des énergies renouvelables ont été soulignées par les spécialistes ayant pris part à la première conférence scientifique internationale sur le « Développement durable, énergie et environnement: modélisation et prospective », dont les travaux se poursuivent mardi à l’Université Mustapaha-Stambouli de Mascara.  

Pour Dahkal Asmaa, de l’université de Mascara, « l’Algérie dispose d’énormes capacités dans le domaine des énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire et l’énergie éolienne », soulignant la volonté de l’Etat de les valoriser à travers l’exploitation optimale des espaces naturels, dont le plus important est le Sud du pays qui constitue un important réservoir d’énergie solaire durable.

Salah-Eddine Sari, enseignant au Centre universitaire de Maghnia (Tlemcen), a souligné, pour sa part, que les investissements dans le domaine des énergies renouvelables ont connu une augmentation durant ces trois dernières années grâce à la création de start-up spécialisées, « ce qui permet un développement économique durable », a-t-il dit.

Moulay Fatma, de l’université de Sidi Bel-Abbes, a fait observer que l’Algérie dispose « d’importants moyens dans différentes sources d’énergies renouvelables », notamment dans le solaire, insistant sur la nécessité de « renforcer les investissements publics et privés pour l’exploitation de ces énergies ».

Imad-Kamel Hussein, de l’université « Al Fourat » (Irak), a fait savoir, quant à lui, qu’une étude menée par son université dans plusieurs pays arabes, il y a deux années de cela, a montré que l’Algérie a « le plus grand taux d’ensoleillement à l’échelle de la région méditerranéenne, ce qui lui permet de trouver des énergies alternatives à l’énergie conventionnelle ».

Cette rencontre, dont les travaux seront clôturés mardi soir, est organisée par la Faculté des Sciences économiques et commerciales et des Sciences de gestion de l’université Mustapha-Stambouli de Mascara, avec la participation d’enseignants et chercheurs spécialisés de plusieurs universités d’Algérie, d’Italie, d’Irak et du Nigéria.

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