Dans une contribution publiée jeudi dans la presse nationale, l’ambassadeur du Canada a reconnu « le rôle-clé de l’Algérie comme président du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) », en rappelant que son pays a facilité des aspects importants de la mise en œuvre de cet accord notamment à travers « le financement de 9,8 millions de dollars au Fonds d’affectation spéciale de la Minusma, parmi d’autres contributions ».
Pour M. Wilkie, Ottawa « continue son soutien à la formation au sein de la Minusma (la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali) ».
« Concernant la paix au sein de l’ONU, à Genève au début de cette année 2020, le Canada a soutenu et soutient encore les efforts de l’Algérie (qui présidait l’ouverture de la session 2020 de la Conférence du Désarmement ONU) afin de redynamiser ce forum unique de négociations dans le domaine du désarmement mondial, un travail sans merci, mais qui reste très important », a-t-il encore déclaré.
Dans la région de l’Afrique de l’Ouest, au sein du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (CGTF), le Canada et l’Algérie ont co-présidé le Groupe de Travail au Sahel (et subséquemment le Groupe de Travail de l’Afrique de l’Ouest) pendant huit ans, rappelle-t-il.
Le diplomate canadien s’exprimait à quelques jours du vote prévu les 17 et 18 juin en cours, au siège social de l’ONU à New York lors duquel chaque pays membre de l’AG de l’Onu sera appelé à voter pour des pays ayant soumis les candidatures au siège non permanent au Conseil de sécurité.
S’il obtient un siège non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU en 2021-2022, a dit M. Wilkie, le Canada propose d’intégrer activement et de façon novatrice les Objectifs de développement durable (ODD) aux travaux du Conseil, d’encourager une collaboration plus étroite entre le Conseil de sécurité, l’Union africaine et d’autres organisations régionales et de continuer à mettre davantage l’accent sur la prévention des conflits et la consolidation de la paix.
A propos d’un monde post-pandémie de Covid-19, M. Wilkie a fait savoir que des mesures en ce sens ont été prises le 28 mai dernier, lors du « Sommet des Nations unies sur le financement du développement à l’époque de Covid-19 et au-delà ».
Il a souligné que le Canada et l’Algérie partagent la même vision dans ce sens, rappelant que le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a plaidé récemment pour la mise en œuvre des ODD durant la pandémie de Covid-19 et pour des décisions tangibles relatives à l’assistance aux pays en développement.
APS
L’Algérie renforce son engagement en faveur de l’énergie propre lors de la réunion ministérielle à Rome