Cet « Acte fondamental N 001/CNSP » dispose que le président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) assume les prérogatives habituelles du chef de l’Etat jusqu’à l’instauration d’institutions transitoires.
Le CNSP a été crée par les militaires mutins après le changement inconstitutionnel de gouvernement au Mali, ayant abouti à la démission forcée du président Ibrahim Boubacar Keïta.
Réunis vendredi en sommet, les pays d’Afrique de l’Ouest ont réclamé aux militaires mutins le lancement immédiat d’une « transition civile » et des élections d’ici 12 mois, en échange d’une levée progressive des sanctions.
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) « demande » aux responsables du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) « d’engager une transition civile immédiatement » et la « mise en place rapide d’un gouvernement pour faire face aux différents défis du Mali.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, se trouve depuis ce vendredi matin à Bamako (Mali) pour une visite d’une journée. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, cette visite qui s’inscrit dans « la continuité des relations historiques de fraternité et de solidarité que l’Algérie a toujours entretenues avec le Mali, vient marquer le soutien indéfectible au peuple malien frère et son attachement ferme à la sécurité et à la stabilité du Mali ».
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