ALGER- Le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil, a appelé, à l’ouverture des travaux de l’Assemblée générale (AG) de la 18e session de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM), mercredi à Braga (Portugal), à l’instauration d’un « partenariat d’équilibre » entre les deux rives de la Méditerranée, affirmant que la consécration de la paix et de la sécurité internationales requérait la résolution des questions palestinienne et sahraouie, a indiqué mercredi un communiqué du Conseil.
Dans son allocution lue en son nom par le président de la Commission de l’équipement et du développement local du Conseil de la nation, Lyes Achour, M. Goudjil a indiqué que « l’aboutissement des efforts des pays de la Méditerranée pour surmonter les différentes crises, est tributaire d’un consensus sur une approche collective fondée sur des bases constantes », ce qui passe indéniablement par « l’application des lois internationales, la primauté des intérêts communs, l’approfondissement du dialogue, la protection des droits de l’homme et des peuples, et le respect des chartes internationales conclues au prix de grands sacrifices ».
« L’Algérie plaide, conformément aux orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour une approche globale basée sur la consolidation du développement et l’instauration d’un partenariat économique faisant l’équilibre entre les intérêts des deux rives, et s’appuyant sur une coopération d’investissement mutuellement bénéfique, outre un transfert honnête des technologies et des mécanismes de transition vers les nouveaux systèmes économiques », a affirmé le président du Conseil de la nation.
L’approche adoptée par l’Algérie s’appuie, aussi, sur « la redynamisation de la solidarité pour l’assainissement du climat, à travers le respect de la convention-cadre et les principes qui la sous-tendent, telles l’équité et la solidarité, et le principe des responsabilités communes des pays signataires ».
Dans ce contexte, il a relevé que l’Algérie « a œuvré à contribuer à la stabilité de la région de la Méditerranée, à travers la prospérité de l’Algérie, par l’adoption de réformes politiques et institutionnelles, et de profondes transformations économiques ayant dessiné les contours de l’Algérie nouvelle, outre le soutien au développement de ses partenaires méditerranéens par tous les mécanismes de coopération et de coordination, partant du principe du bon voisinage et de la communauté de destin ».
Par ailleurs, le président du Conseil de la nation a appelé à « mettre des garde-fous à l’utilisation de l’Intelligence artificielle pour empêcher tout usage malveillant et tirer des enseignements des abus ayant causé des catastrophes humanitaires et environnementales, à l’image des essais nucléaires français dans le désert algérien ».
Dans le même sillage, M. Goudjil a plaidé pour « l’assainissement de la scène sécuritaire méditerranéenne à travers la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, outre l’éradication des origines de l’extrémisme sous toutes ses formes, tout en mettant fin à l’occupation étant la cause de tous les malheurs », selon la même source.
- Goudjil appelé dans son allocution à « la moralisation des pratiques politiques internationales qui s’orientent vers le cautionnement des crimes de guerre », insistant sur l’impératif d' »être au diapason des résolutions de la Légalité internationale, dont l’appel du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à la poursuite en Justice de l’entité sioniste et à agir pour faire cesser cette catastrophe humanitaire perpétrée à Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés, soutenir le droit du peuple palestinien à la vie et à l’admission de la Palestine en tant qu’Etat membre de plein droit à l’ONU, ainsi que le droit à l’établissement de son Etat indépendant ayant Al-Qods pour capitale ».
« Les solutions radicales pour la consécration de la paix et de la sécurité internationales sont l’objectif de la diplomatie algérienne sous l’égide du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, notamment à travers ses approches en Méditerranée et en Afrique et la qualité de membre non-permanent de l’Algérie au Conseil de sécurité », a rappelé M. Goudjil.
A ce propos, le président du Conseil de la nation a relevé que l’approche algérienne était basée sur « la cohésion entre valeurs du développement, de paix, de sécurité et de coexistence. Cette cohésion ne saurait se concrétiser qu’à travers le règlement de la cause palestinienne qui perdure depuis près d’un siècle. Elle ne saurait se réaliser, non plus, alors qu’une autre région souffre encore des affres de la colonisation, à savoir la République arabe sahraouie démocratique (RASD), membre de l’Union africaine et membre du Parlement africain ».
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