Lutte anti-cancer: lancement d’un deuxième plan quinquennal prochainement

Répondant aux préoccupations des députés du Conseil de la Nation, concernant la prise en charge des malades atteints du cancer, M. Benbouzid a affirmé que l’Etat ne ménagera aucun effort en vue de faire face et de réduire ce type de pathologie, notamment à travers le lancement de ce plan national, deuxième du genre, et l’amélioration des actions de prévention et de dépistage précoce, ainsi que des examens et des soins, avec la mobilisation de moyens matériels et humains nécessaires.

A l’occasion, le même responsable a précisé que le sujet du cancer fera l’objet, lors des prochains jours, d’un exposé détaillé lors du Conseil des ministres qui dévoilera toutes les mesures prises en la matière pour améliorer notamment la prise en charge en matière de radiothérapie qui pose toujours, selon lui, le problème des temps d’attente longs entre les rendez-vous au niveau de certaines wilayas du pays.

Le premier responsable du secteur de la santé a rappelé « les instructions rigoureuses » données par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de la présentation de son programme relatif au secteur de la santé, notamment la nécessité d’accorder un intérêt particulier à la lutte contre le cancer et à l’amélioration de la prise en charge des malades.

Lors de la présentation de son exposé sur le cancer, le ministre évoquera le deuxième plan de lutte contre le cancer, qui vient  compléter tout ce qui a été réalisé et corriger les insuffisances dues aux entraves bureaucratiques et techniques auxquelles le premier plan (2015-2019) avait été confrontées.

Le premier plan arrive à sa fin et les experts techniques qui ont veillé à son application sur le terrain sont en voie de procéder à son évaluation définitive, laquelle sera présentée au Président de la République en mai prochain.

Concernant les lacunes enregistrées en matière de temps d’attente longs entre les rendez-vous pour la radiothérapie au niveau de certaines wilayas, le Pr Benbouzid a affirmé qu’ils seront réduits, après le lancement prochain de l’opération de numérisation des rendez-vous au niveau central, au ministère, et la dotation des centres restants d’accélérateurs indispensables à ce type de traitement.