NEW YORK (Nations unies) – L’ONU a renouvelé son appel à l’entité sioniste à se conformer aux résolutions relatives au Golan syrien occupé en particulier la résolution 497 de 1981, qui affirme que l’imposition par l’entité sioniste de ses lois, de sa juridiction et de son administration sur le Golan syrien occupé « est nulle et non avenue et n’a aucun effet juridique international ».
Cet appel a été lancé mercredi lors de l’adoption par la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission de l’Assemblée générale) de la résolution intitulée: « Le Golan syrien occupé », qui a été soutenue par une majorité écrasante, représentée par 152 pays votant en faveur de la résolution tandis que 5 délégations ont voté contre la résolution, dont les Etats-Unis.
La résolution a appelé l’entité sioniste, la puissance occupante, à « revenir immédiatement sur sa décision d’annexer le Golan », soulignant que toutes les mesures que celle-ci a prises dans le but de changer la nature et le statut juridique du Golan syrien occupé « sont nulles et non avenues » et constituent » une violation flagrante du droit international et de la Quatrième Convention de Genève relative à la protection des civils en temps de guerre, et qu’elles n’ont aucun effet juridique ».
La résolution appelle également l’entité sioniste à « mettre un terme aux mesures répressives » contre la population du Golan syrien.
Le texte dénonce également les violations par l’entité sioniste de la Quatrième Convention de Genève.
Dans ce contexte, le représentant permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, l’ambassadeur Qusay Al-Dahhak, a remercié les pays qui ont soutenu le projet de résolution, notant qu' »à travers leur large soutien à cette résolution, ils ont confirmé leur rejet du principe de l’occupation des terres d’autrui par la force, et ont envoyé un message clair à l’entité d’occupation selon lequel son occupation du Golan syrien doit prendre fin », selon Sana.
Projet d’annexion de la Cisjordanie par l’entité sioniste : injuste et contraire au droit international