A l’issue d’une séance écourtée en raison de la fête de Thanksgiving, jour férié aux Etats-Unis, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a perdu 1,81% par rapport à la clôture de mercredi, à 47,73 dollars.
A New York, le baril américain de WTI pour la même échéance a cédé 1,58% à 44,99 dollars. Le WTI avait atteint 46,26 dollars le baril en cours de séance américaine mercredi, un niveau plus vu depuis le 6 mars. Le Brent a de son côté attendu quelques heures avant d’atteindre un nouveau record depuis cette date, à 49,09 dollars le baril en cours de séance asiatique.
Malgré les baisses de jeudi, les deux cours de référence affichent toujours une hausse d’environ 25% depuis le début du mois de novembre. « Les nouvelles concernant le vaccin (contre le Covid-19) sont positives, une hausse des prix était donc naturelle ces dernières semaines », a estimé Bjornar Tonhaugen, analyste de Rystad. Cet optimisme largement partagé sur les marchés a peut-être poussé les cours du brut « un peu trop haut », a-t-il continué, rendant logique « une correction » ce jeudi.
Les investisseurs sont désormais tournés vers le prochain sommet des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés de l’Opep+ qui se retrouvent en début de semaine prochaine pour statuer sur l’accord de réduction de la production qui les lie.
Selon celui-ci, le retrait actuel du marché de 7,7 millions de barils par jour doit être ramené à 5,8 millions à compter de janvier 2021 mais beaucoup d’experts du marché tablent sur un report de trois à six mois.
Le pétrole clôture en baisse