Les poètes de 14 wilayas au colloque national de la poésie populaire de Guelma

GUELMA-Le premier colloque national de la poésie populaire et de la chanson bédouine, a rassemblé mardi soir, et jusqu’à demain jeudi, à la maison de la culture Abdelmadjid-Chafaai de Guelma, les poètes de 14 wilayas du pays.

Initié en collaboration avec l’association « Culture et Arts », ce colloque est placé sous le slogan: « La poésie populaire et la chanson bédouine enluminent l’identité, l’histoire et la mémoire », a souligné le directeur de la culture et des arts, Boudjemaa Benamirouche lors de son allocution d’ouverture.

« Le colloque était à l’origine une idée, il est désormais une réalité concrète, grâce au soutien du ministère de la culture et des arts qui a perçu l’importance de sa thématique qui fait écho à la richesse culturelle de la wilaya de Guelma et la diversité de son patrimoine matériel et immatériel », a également souligné M. Benamirouche.

Le même responsable a souligné que cette rencontre est baptisée « premier colloque » dans l’espoir qu’elle sera suivie par d’autres éditions pour en faire une tradition, et ainsi satisfaire le public amateur de cet art et permettre aux participants de découvrir la région avec ses richesses touristiques et ses sites naturelles.

Pour sa part, le poète Brahim Afifi, président de l’association « Culture et Arts » de la wilaya de Guelma, a indiqué que le colloque a bénéficié de la participation de 30 poètes venus de 14 wilayas, en plus de troupes musicales bédouines venues des wilayas de Souk Ahras, M’sila et Guelma.

L’ouverture du colloque a donné lieu à un récital du poète Amar Ghrib de la wilaya de Naama, qui a lu deux « qacida », la première intitulée « je fais le serment de veiller sur mon pays », la seconde dédiée aux souvenirs des massacres du 8 mai 1945 qui furent particulièrement sanglants dans la wilaya de Guelma.

A son tour, le poète Youcef Karaai d’Aflou, wilaya de Laghouat, a lu  une « qacida » dans le genre Melhoun, dans laquelle il a présenté une chronique rimée d’évènements vécus en Algérie, depuis les tourments de l’invasion coloniale, jusqu’au séisme de Chlef en 1980 et les inondations de Bab El Oued à Alger en 2001, il a mis en exergue la permanence de la solidarité qui soude le peuple algérien face aux épreuves.

Le colloque se poursuivra jusqu’à jeudi, avec la lecture de textes, ainsi que des conférences qui traiteront du rôle de la poésie populaire et de la chanson bédouine dans la conservation de la mémoire nationale.

           

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