Les entrepreneurs tenus de s’acquitter d’une caution pour la remise en état des routes

Les entrepreneurs tenus de s'acquitter d'une caution pour la remise en état des routes

ALGER – Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh a annoncé, jeudi à Alger, que son département ministériel préparait de nouvelles mesures obligeant les entrepreneurs chargés de la réalisation de travaux au niveau des routes, à s’acquitter, avant le lancement des travaux, d’une caution pour leur remise en état.

Lors d’une plénière consacrée aux questions orales au Conseil de la nation, présidée par M. Salah Goudjil, président du Conseil, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, M. Rekhroukh a souligné que « dans le cadre de l’amendement du décret exécutif 04-392 relatif à la permission de voiries, le secteur est en passe d’élaborer des dispositions liées aux conditions et modalités de dépôt et d’acquittement d’une caution liée à la remise en état du domaine public de la voirie, notamment les dispositions financières qui constituent une garantie pour l’Etat en cas de dommages ».

« Ces dispositions, qui rentreront en vigueur dans les plus brefs délais, obligeront le titulaire de la permission de s’acquitter, avant le lancement des travaux, d’une caution pour la remise en état du domaine public de la voirie », a-t-il précisé, soulignant que cette caution « représentera le coût de l’ensemble des travaux nécessaires, en vue de protéger le domaine public des éventuels dommages.

Répondant à la question du sénateur du parti du Front de Libération Nationale (FLN), Mohamed Belayachi , le ministre a affirmé que la caution sera totalement restituée si l’ensemble des travaux de remise en état sont effectués par le titulaire de la permission de voirie, conformément aux règles techniques et aux descriptions.

L’élaboration du cahier des charges est également en cours, en coordination avec différentes entreprises en charge de la gestion des réseaux, lequel fixera les procédés de terrassement nécessaires lors de la réalisation des travaux et la remise en état de la voie publique, selon M. Rakhroukh.

Répondant à une question du sénateur Mohamed Amine Sahli (Sawt Echâab) concernant l’éclairage et les panneaux de signalisation le long de la deuxième rocade d’Alger reliant Zeralda à Boudouaou, M. Rakhroukh a expliqué que « cette route a été conçue sur le modèle de l’autoroute Est-Ouest, conformément aux normes en vigueur », qui stipulent que l’éclairage n’est nécessaire qu’au niveau des axes adjacents à certaines zones telles que les aéroports et les grandes zones industrielles et urbaines.

Les services de « l’Algérienne des Autoroutes » se chargent de la maintenance périodique des réflecteurs, des signaux verticaux et horizontaux permettant de voir la trajectoire de la route pendant la conduite de nuit, a ajouté le ministre.

Il a également indiqué que les services de la wilaya d’Alger spécialisés dans l’éclairage public s’attèlent à l’élaboration d’une étude pour équiper les tronçons adjacents aux nouvelles zones urbaines d’un réseau d’éclairage ».

L’autoroute reliant Zeralda à Boudouaou, mise en service par étapes de 2009 à 2011, traverse trois wilayas, à savoir Alger, Blida et Boumerdès, sur une distance de 62 km.

En réponse à la question du sénateur Belkacem Bari (FLN), concernant la réalisation d’une œuvre d’art ou d’un pont au niveau d’Oued Djedi dans la commune de Ras El Miaad (wilaya d’Ouled Djellal), le ministre a assuré que ce projet figurerait dans le PLF 2025. 

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