Les élections présidentielles reportées, le président ne sera pas candidat, un nouveau premier ministre à la tête d’un nouveau gouvernement

Les élections présidentielles reportées, le président ne sera pas candidat, un nouveau premier ministre à la tête d’un nouveau gouvernement - Algérie

Une intervention du président Bouteflika, après son retour de Genève, pour des « soins périodiques », est attendue dans les prochaines heures pour désamorcer la tension politique qui secoue le pays depuis trois semaines, sur fond de manifestations populaires contre un cinquième mandat et le pouvoir de façon plus générale.

Selon nos sources, cette intervention, dont on ignore pour le moment le format, (probablement un communiqué via l’APS) est déjà actée et ne serait désormais plus qu’une affaire de quelques heures. Dans cette intervention, détaille notre source, le président Bouteflika dévoilera ce qui serait son plan de sortie de crise, arrêté après de « larges consultations ».

Et tout porte à croire que ce sera le plan « B », (que nous avions évoqué en exclusivité le 6 mars dernier dans une de nos indiscrétions) qui sera mis en branle afin de dessiner des perspectives politiques au pays, en réponse aux revendications populaires.

Dans ce cadre, nous explique-t-on, l’élection présidentielle du 18 avril sera annulée et renvoyée sine die. Une telle option rendait alors caduque la décison du conseil constitutionnel, attendue pour la journée de jeudi, en comptant 10 jours du lundi 4 mars.

Le président de la République nommera un premier ministre pour former un gouvernement de technocrates qui aura pour mission de gérer les affaires courantes. On parle de Ramtane Lamamra pour diriger ce gouvernement qui aura aussi à préparer la fameuse conférence nationale inclusive, contenue dans la lettre-testament de Bouteflika, que nous avions également révélé en exclusivité.

Cette conférence nationale, dont la présidence sera probablement confiée à Lakhdar Brahimi arrêtera la date de la prochaine présidentielle anticipée et à laquelle Bouteflika ne sera pas candidat.

Et pendant cette période dite de transition, le président Bouteflika, soucieux de ne pas créer une vacance du pouvoir, ne sera plus président de la République à partir du 18 avril , mais chef de l’Etat, en attendant l’élection d’un nouveau président de la République.

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