Les dirigeants arabes entendent réaffirmer la centralité de la cause palestinienne lors du Sommet d’Alger

Dans une déclaration à l’APS, M. Rochdi a affirmé que les prémices de la concrétisation du slogan « Unification des rangs arabes » retenu pour le 31e Sommet de la Ligue arabe se profilent à l’horizon, relevant que sa tenue « après trois ans de suspension est en soi un bon signe ».

Il a mis en avant, dans ce cadre, l’importance pour les pays arabes de faire preuve de davantage de solidarité, notamment dans cette conjoncture marquée par la polarisation internationale et des difficultés économiques.

Un des principes fondamentaux du Sommet actuel consiste à concrétiser l’action arabe commune en vue de trouver des solutions arabes aux problèmes arabes, poursuit le porte-parole du SG de la Ligue arabe. « Les arabes sont au fait de leurs conditions et de leurs préoccupations, toute ingérence étrangère est donc inadmissible pour barrer la route aux parties malintentionnées, agendas et visées », a-t-il ajouté.

Quant à l’ordre du jour à soumettre aux dirigeants arabes, le responsable a fait état de nombre de questions inscrites qui touchent l’ensemble des dossiers politiques, entre autres la cause palestinienne, point omniprésent lors des Sommets arabes, outre les questions relatives aux crises notamment en Libye, au Yémen et la sécurité du Liban.

Des résolutions d’ordre socio-économique ont été élaborées par le CESA dans sa réunion préparatoire, pour ne citer que la sécurité alimentaire, « une question qui touche directement le citoyen arabe », a mis en avant M. Rochdi. L’élaboration d’une stratégie pour la réalisation de la sécurité alimentaire arabe sera l’une des principales conclusions du sommet, a-t-il relevé.

A une question sur ce qui distingue la présence de la question palestinienne au Sommet d’Alger par rapport aux précédents sommets, le porte-parole du secrétaire général a cité « la situation pressante et inquiétante dans les territoires palestiniens occupés » en raison de l’escalade sioniste.

M. Rochdi a exprimé son souhait de voir le sommet arabe d’Alger renforcer « la résistance palestinienne, non seulement par l’appui politique qui est acquis, mais aussi par le soutien économique et financier aux palestiniens dans les territoires occupés et aux réfugiés pour qu’ils puissent poursuivre leur résistance et leur combat ».

La 31e session du Sommet arabe devrait relancer la question palestinienne qui est, malheureusement, « marginalisée sur la scène internationale en raison de la prédominance des autres questions », a-t-il dit.

Face aux crises mondiales, « nous, en tant qu’arabes, devons prendre des décisions réelles pour venir à bout de nos crises qui persistent depuis plus d’une décennie et aux conséquences désastreuses sur la région », a-t-il prévenu.

Il a mis en garde contre les menaces dangereuses découlant de la situation mondiale perturbée comme la menace de la sécurité alimentaire qui « exige une coopération collective et intégrée car un seul Etat ne peut pas faire face à ces crises successives et pressantes ».

Lors de l’ouverture des travaux, l’Algérie prendra la présidence de la 31e session du Sommet arabe, succédant ainsi à la Tunisie qui a abrité la 30e session.