Les crimes commis par l’occupation marocaine en 48 ans à l’encontre des Sahraouis sont « un terrorisme d’Etat »

Les crimes commis par l'occupation marocaine en 48 ans à l'encontre des Sahraouis sont "un terrorisme d'Etat"

AOUSSERD (camps des réfugiés sahraouis) – Le Président sahraoui et Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a affirmé, lundi, que les crimes commis par l’occupation marocaine durant les 48 dernières années ne peuvent être qualifiés que de « terrorisme d’Etat systématique », indique l’agence de presse sahraouie (SPS).

Lors de la clôture des travaux de la conférence nationale sur la santé, le président sahraoui a souligné que « les 48 années de pratiques coloniales abominables ne peuvent être qualifiées que de terrorisme d’Etat systématique, sous toutes ses formes, qui a ciblé des milliers de civils sahraouis innocents, assassinés de la manière la plus atroce, enterrés vivants, jetés depuis des hélicoptères et tués par balles ou sous la torture, sans oublier l’empoisonnement des puits, l’extermination des animaux et le massacre de citoyens ».

« Il y a 48 ans, jour pour jour, l’Etat d’occupation a organisé ce qu’il appelle « la Marche verte », rouge de sang des innocents et noire dans l’histoire de l’humanité, comme prétexte au service de sa propagande afin de justifier son invasion militaire barbare du territoire sahraoui, le 31 octobre 1975, en violation flagrante de la décision de la Cour internationale de justice, du droit international et du droit humanitaire », a poursuivi M. Ghali.


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A l’occasion de la conférence nationale sur la santé, le président Ghali a réitéré l’engagement de l’Etat sahraoui à œuvrer au développement du système de santé dans le pays, saluant les efforts de ses personnels.

Soulignant la place prépondérante que le système de santé occupe depuis toujours au sein des préoccupations, des plans et des programmes du Front Polisario et de l’Etat sahraoui depuis le début de la lutte, M. Ghali a soutenu que le secteur de la santé bénéficie d’un suivi constant en vue de son amélioration et de son développement continu, en tant que priorité urgente aux côtés des autres secteurs tels que l’éducation et l’administration.

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