Les activités commémoratives de l’assassinat de Mouloud Feraoun reportées au 16 avril

Les activités commémoratives de l’assassinat de Mouloud Feraoun reportées au 16 avril - Algérie
Les activités commémoratives de l’assassinat de Mouloud Feraoun reportées au 16 avril

TIZI-OUZOU – L’ensemble des activités commémoratives du 58ème anniversaire de l’assassinat de l’écrivain Mouloud Feraoun, prévues dans son village natal, Tizi-Hibel, au Sud de Tizi Ouzou, ont été reportées au 16 avril prochain pour cause du risque de la pandémie du Coronavirus (Covid-19), a-t-on appris dimanche de l’association éponyme.

Nous nous sommes contenté pour aujourd’hui d’une célébration réduite au strict minimum juste pour marquer l’évènement, à cause de la pandémie du Coronavirus et décidé de reporter l’ensemble des activités prévues pour cette célébration pour le 16 avril prochain coïncidant avec la journée du savoir », a indiqué à l’APS, Nessah Mokrane, président de ladite association.

Plusieurs concours et activités interactives entre des élèves de différents cycles scolaires, primaire, moyen et lycée, prévues en collaboration avec la direction locale de l’Education, étaient prévus au programme de cette célébration qui marque le 58 anniversaire de l’assassinat du célèbre écrivain


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Né le 8 mars 1913 Mouloud Feraoun est mort assassiné à Alger le 15 mars 1962, par l’Organisation armée secrète (OAS) opposée à l’indépendance de l’Algérie, à quelques jours de la déclaration du cessez-le-feu entre le gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA) et le gouvernement colonial français.

Après des études à l’école normale de Bouzaréah, il entame une carrière d’instituteur dans son village natal en 1935 qui le mènera en 1957 au Clos-Salembier (Madania) en tant que directeur d’école. En 1939, il a commencé à écrire son premier roman, « Le Fils du pauvre » qui avait obtenu le Grand prix de la ville d’Alger.

Il est l’auteur d’une œuvre prolifique à succès, dont « Le Fils du pauvre » publié en 1950, « La Terre et le Sang » 1953, « Jours de Kabylie » en 1954, « Les Chemins qui montent » en 1957, une traduction des « Poèmes de Si Mohand », ainsi que de 03 œuvres posthumes « Lettres à ses amis » publiées en 1969 et « L’Anniversaire » en 1972 et « La Cité des roses » en 2007.

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