RAMALLAH – Le ministre palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés, Riyad Al-Maliki, a déclaré lundi que l’entité sioniste a « écrasé » le droit international à Ghaza, où ses atrocités contre le peuple palestinien se poursuivent impunément pour le 143 jour.
Au cours d’une intervention à la 55ème session ordinaire du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies à Genève, Al-Maliki a déploré qu' »en dépit de +la destruction + des droits de l’homme par l’entité sioniste à Ghaza, cette dernière bénéficie de l’impunité, de veto et d’armes », relevant que « cela n’a été rendu possible que grâce à la logique de deux poids, deux mesures et une sélectivité dans l’application du droit international ».
Rappelant que l’agression sioniste toujours en cours contre l’enclave palestinienne a coûté la vie à près de 30. 000 Palestiniens, le chef de la diplomatie palestinienne a fustigé « le rôle des institutions internationales dans la prise de mesures concrètes pour dissuader l’entité sioniste et la tenir responsable de ses crimes de guerre, de ses crimes contre l’humanité et de son génocide ».
Il a fait observer, à cet égard, que « la guerre génocidaire et les crimes de l’entité sioniste sont d’abord contre les droits inaliénables du peuple palestinien, en particulier le droit à l’autodétermination, à l’indépendance et au retour à la terre ».
Al Maliki a ajouté que « la machine de guerre sioniste a délibérément bombardé des infrastructures, des maisons, des hôpitaux et des établissements d’enseignement, pour provoquer des dommages et créer des conditions de vie désastreuses pour le peuple palestinien ».
Appelant « à la nécessité d’adopter une position internationale ferme pour rejeter les plans des responsables sionistes », Al-Maliki a affirmé qu' »il n’y a pas d’alternative à l’office des Nations-unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) et à son rôle, jusqu’à ce que les droits des réfugiés palestiniens au retour soient réalisés, sur la base de la résolution 194″.
Alertant, enfin, contre le risque de la poursuite des crimes sionistes contre les Palestiniens durant le mois de Ramadhan, le ministre palestinien des Affaires étrangères a déploré que « désormais dans le territoire palestinien occupé, il n’y a aucun endroit sûr et partout il n y a que la mort, la douleur et la destruction ».
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