Le Sommet du GECF à Alger tracera un avenir énergétique sûr et durable

Le Sommet du GECF à Alger tracera un avenir énergétique sûr et durable

NOUAKCHOTT – Le ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie, porte-parole du Gouvernement mauritanien, Nani Ould Chrougha, a estimé que les débats que connaitra le 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), prévu cette semaine à Alger, « traceront la bonne voie vers un avenir énergétique sûr, durable et prospère ».

Dans un entretien accordé à l’APS, M. Ould Chrougha a affirmé que « l’Algérie est une grande puissance économique en matière de gaz et figure parmi les leaders de la production d’hydrocarbures », soulignant que son pays « envisage de développer cette richesse naturelle, renforcer les domaines de coopération avec l’Algérie et les hisser à la hauteur des aspirations des dirigeants des deux pays », à savoir le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et son homologue mauritanien, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

« L’Algérie a toujours répondu présente et prêté main-forte en termes de soutien technique, d’investissements et d’amélioration des expertises », a soutenu le ministre, affirmant que « la sécurité et la stabilité dans la région contribuent à la relance des marchés énergétiques aussi bien en Algérie qu’en Mauritanie, notamment à la lumière de la coopération, de l’échange d’expertises et de la transmission des technologies et des données ».

Autre point relevé par le ministre mauritanien, l’importance de ce Sommet que « l’Algérie, pays frère, abritera au vu de l’expérience considérable dans le domaine du gaz, des potentialités et des expertises dont elle jouit, à même de le développer », ajoutant : « Nous espérons tirer profit des expériences algériennes ».

« L’Algérie jouera un rôle pivot dans le succès de ce Sommet, qui, aura des résultats positifs de manière générale pour le Forum et en particulier pour la Mauritanie, en sa qualité de pays observateur ayant récemment rejoint le GECF », a-t-il poursuivi.

En outre, le ministre considère que le Sommet d’Alger revêt une autre importance, eu égard aux leaders de la production de gaz naturel à l’échelle mondiale qu’elle regroupe, rappelant que le Forum compte actuellement 19 Etats, dont 12 Etats membres.

Pour M. Ould Chrougha, « les dialogues stratégiques que connaitra le Sommet contribueront considérablement à tracer la bonne voie vers un avenir énergétique sûr, durable, prospère et éco-friendly, d’autant que le gaz naturel permet la transition vers une énergie propre ».

Ils seront également susceptibles de « contribuer efficacement à améliorer la situation du marché mondial de l’énergie après les chocs reçus », suite aux crises, sanitaire (Covid-19) et en l’Ukraine.

Et d’ajouter que le forum des pays exportateurs de gaz fait face à des défis « multidimensionnels, d’ordre financier ou technologique », ajoutant que l’orientation répandue vers « une transition énergétique sûre, durable et surtout équitable, dépend des besoins des pays en termes de souveraineté énergétique, en sus du renforcement de la place internationale du forum des pays exportateurs de gaz, en tant que plateforme mondiale de dialogue et de concertation dans le domaine de l’énergie ».  

Le porte-parole du gouvernement mauritanien a précisé que, grâce à ses capacités gazières récemment découvertes (gisement de Ahmim commun avec le Sénégal et le gisement mauritanien de Bir Allah), son pays désormais membre observateur du forum, s’apprête à produire ces premières cargaisons de gaz naturel », marquant ainsi « l’amorce d’une nouvelle étape de renforcement de la place géo-économique » de la Mauritanie. 

A cette occasion, le responsable mauritanien a rappelé que la coopération entre l’Algérie et la Mauritanie dans le domaine des hydrocarbures remontait aux premières années post-indépendance et s’est poursuivie sous forme de partenariats en matière de raffinage des hydrocarbures, affirmant qu’il existe des « perspectives prometteuses de développement de cette coopération ».

« Je crois que la sécurité et la stabilité dans la région sont favorables à l’épanouissement des marchés énergétiques en Mauritanie et en Algérie, notamment à la lumière de la coopération commue, de l’échange d’expertises et du transfert de technologies et d’informations », a-t-il conclu.

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