Le Service national reste une école de formation des hommes

Le Service national reste une école de formation des hommes

ALGER – Le Service national reste une école de formation des hommes, permettant à des millions de jeunes algériens de participer au processus de développement du pays et à la défense du territoire national, chaque fois que nécessaire, relève la revue El-Djeïch dans son dernier numéro.

« Depuis son institutionnalisation, le Service national a été et reste une école de formation des hommes, permettant à des millions de jeunes algériens des générations de l’indépendance de participer à la marche du pays en les préparant continuellement à contribuer à la défense du territoire national, chaque fois que nécessaire », a écrit la revue dans son éditorial, sous le titre « Service national, source d’inspiration des générations ».   

La publication a rappelé que « la Nation a parié sur sa jeunesse lorsque la loi sur le Service national a été promulguée, il y a 55 ans, tout comme elle avait parié sur elle dans une période difficile de son Histoire pour chasser le colonisateur du pays », ajoutant qu’elle « n’a, à aucun moment, douté de sa capacité à relever des défis majeurs, des défis théoriquement impossibles à relever, au regard du lourd legs hérité d’une occupation brutale qui n’a laissé que ruines après plus de 130 années de prédation et de pillage ».

Dans le même sillage, la revue mentionne que « nul ne saurait nier le saut qualitatif réalisé par l’Algérie indépendante, après le lancement de grands projets stratégiques, à l’instar du barrage vert, la route de l’Unité africaine et différentes infrastructures qui témoignent, encore aujourd’hui, de l’énorme travail accompli dans de nombreux secteurs par la jeunesse du Service national qui y a grandement contribué dans différentes wilayas du pays ».         

« Une jeunesse qui a apporté sa pierre à la défense de la souveraineté nationale et à la préservation de l’intégrité territoriale, tout comme elle a été aux côtés de toutes les autres composantes de l’Armée nationale populaire pour faire barrage au terrorisme barbare, dont les menées menaçaient les fondements de l’Etat, voire son existence », note la même source.

En ce sens, El Djeïch observe que « la jeunesse algérienne d’aujourd’hui, armée de sciences, de savoir et de professionnalisme, est en mesure de relever à nouveau le défi, inspirée par les hauts faits de la jeunesse qui a déclenché une des plus grandes révolutions du 20ème siècle et celle de l’indépendance qui, en plus de contribuer à la préservation de l’intégrité du territoire national, a œuvré, avec une volonté et une détermination sans faille, à redorer l’image réelle de l’Algérie et à effacer les séquelles du douloureux passé colonial ».

A cet effet, la publication affirme qu’il est « certain que la jeunesse d’aujourd’hui, qui constitue la majeure partie du peuple algérien, confiante de ses capacités, ses qualifications et ses compétences, relèvera haut le plafond de ses ambitions, à la lumière des grands défis imposés par le monde actuel, en joignant sa détermination à la volonté qui anime le peuple algérien de faire en sorte que, dans un proche avenir, notre pays occupe la place qui lui sied dans le concert des nations ».

« Au moment où l’Algérie enregistre, avec des pas sûres et fermeté, des progrès dans le processus d’édification de la nouvelle Algérie avec la contribution de ses filles et de ses fils, il ne fait pas de doute que la jeunesse algérienne, qui avait surmonté toutes les difficultés, réussira aujourd’hui, tout comme son aînée, à remporter ce nouveau combat, aussi gigantesque soit-il », conclut l’édito d’El Djeïch.

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