NEW YORK (Nations unies) – Le rapport annuel du secrétaire général des Nations unies sur « les Enfants et les Conflits armés » couvrant l’année 2023, rendu public jeudi, a été accueilli favorablement par la majorité des Etats membres pour avoir inclus « les forces armées et de sécurité israéliennes » dans son Annexe I consacrée aux « Parties qui commettent des violations graves sur la personne d’enfants dans des situations de conflit armé dont le Conseil de sécurité est saisi ».
Il s’agit de la première fois que le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, reconnait, dans son rapport annuel sur les enfants et les conflits armés, que l’occupant israélien est auteur de graves violations contre les enfants, en précisant qu’il « tue des enfants et porte atteinte à leur intégrité physique » et qu’il « se livre à des attaques contre des écoles ou des hôpitaux ».
Au vu de la situation préoccupante en Palestine et particulièrement à Ghaza, engendrée par les dépassements et les violations dont l’occupant israélien est responsable, le monde libre ne peut que se réjouir du constat fait par le secrétaire général selon lequel les violences qui se déroulent depuis le 7 octobre dernier « ont ébranlé la région, et encore, plus tragique, bouleversé la vie de millions de Palestiniennes et de Palestiniens ».
La communauté internationale ne restera certainement pas insensible à la consternation exprimée par le secrétaire général quant à « l’augmentation spectaculaire, l’ampleur et l’intensité sans précédent des violations graves commises contre les enfants » et au choc quant au « nombre sans précédent d’enfants tués ou grièvement blessés par les forces armées et de sécurité israéliennes » dans la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée, y compris El Qods-Est.
Elle partagera également les profondes préoccupations au sujet de « la détérioration des conditions humanitaires et par les attaques visant le personnel humanitaire, y compris les assassinats des membres du personnel des Nations unies ».
Ce rapport met la lumière sur les atrocités commises en Cisjordanie occupée, où les Nations unies ont vérifié que « les forces armées et de sécurité israéliennes ont utilisé 5 garçons palestiniens pour se protéger », que 906 enfants palestiniens ont été placés en détention par les « forces armées et de sécurité israéliennes pour atteinte présumée à la sécurité », et que 3 enfants ont déclaré avoir été approchés par « les forces armées et de sécurité israéliennes » aux fins de « recrutement comme informateurs » à El Qods-Est et dans la bande de Ghaza.
C’est là une preuve de courage et d’intégrité de la part du secrétaire général au vu des efforts fournis pour l’identification des violations graves commises contre les Palestiniens et de son insistance en vue « d’accorder un accès total, rapide sûr et sans entrave à l’aide et au personnel humanitaires dans la bande de Ghaza et à l’intérieur de celle-ci ».
Il reviendra donc à la communauté internationale d’agir pour mettre un terme aux violations commises par l’occupant israélien à l’encontre des Palestiniens.
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