Le Processus d’Oran vise à consolider l’Union africaine face aux multiples défis

Le Processus d’Oran vise à consolider l’Union africaine face aux multiples défis

ORAN – Le Processus d’Oran vise à consolider l’Union africaine face aux multiples défis auxquels fait face le continent, afin de trouver les solutions africaines aux problèmes africains, a indiqué dimanche à Oran, Bankole Adeoye, Commissaire de l’UA aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité.

« Nous allons évaluer le Processus d’Oran, après 10 ans de sa 1ère édition. Ce sera pour nous une occasion pour discuter des réalisations accomplies en tant que groupe africain uni au Conseil de sécurité de l’ONU, mais aussi à discuter des défis qui sont toujours là, comme le terrorisme, les renversements militaires (Putschs), le crime transfrontalier et l’immigration clandestine », a-t-il indiqué en marge de l’ouverture du 10e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique.

« Le fléau du terrorisme reste l’un des défis les plus importants et une priorité pour l’ensemble des instances de l’UA, dont le Conseil de paix et de sécurité et le groupe A3. Nous nous battons ensemble comme africains sur tous les fronts pour l’éradiquer », a-t-il affirmé.

Selon M. Adeoye, « il est temps de soutenir les efforts de l’UA visant à avoir accès au financement des Nations Unies pour toutes les questions antiterroristes, une aide financière adéquate et flexible en support à notre combat contre le terrorisme en Somalie, au Sahel et autres ».

Il faudrait aussi, a-t-il expliqué, « travailler ensemble et de manière étroite au sein du Conseil de sécurité de l’ONU et le Conseil de la paix et de la sécurité de l’UA pour éradiquer ce fléau ».

Sur un autre plan, il a estimé que les coups d’Etat « sont une autre source de préoccupation pour l’UA, puisque six pays africains sont actuellement suspendus de l’UA pour cette raison. Nous aspirons à trouver des solutions et adapter la réponse de l’UA à ce genre de problèmes », ajoutant qu’il y a actuellement la notion de « zéro tolérance pour les systèmes non démocratiques ».

Le responsable africain s’est dit par ailleurs très ravi de voir l’Algérie, à partir du 1er Janvier 2024, membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, lui souhaitant le succès dans sa mission, à coté de la Sierra Leone et le Mozambique, tous deux membres non permanant africains de ce Conseil, dans la défense des intérêts des peuples africains.

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