Ce panier de référence de l’Opep (ORB), qui comprend le pétrole algérien (le Sahara Blend), avait a atteint mercredi, 42, 66 dollars, contre 38,22 dollars le baril mardi dernier, précise la même source sur son site web.
Il s’agit de son importante hausse mensuelle depuis la crise de la pandémie du Coronavirus qui a eu de graves conséquences sur la demande de l’or noir et les prix qui avaient chutés à 16 dollars.
La première augmentation mensuelle de l’ORB , depuis décembre 2019 a été enregistrée en mai dernier ,avec le début de l’application de l’accord de baisse de production des pays de l’OPEP + signataires de la déclaration de coopération.
Sur une base mensuelle, l’ORB avait augmenté de 7,51 dollars à 25,17 dollars/b, en hausse de 42,5%, avait indiqué l’Opep dans son dernier rapport mensuel.
Cette hausse reflétait des gains dans les principaux repères, car l’offre mondiale de pétrole a diminué et la demande de pétrole brut a commencé à s’améliorer progressivement au milieu de l’assouplissement des contraintes liées au COVID-19, avait expliqué également l’Organisation.
Pour ce début de mois du juillet, la progression du prix moyen de pétrole brut de l’Opep intervient dans le moment ou les 23 pays de l’Opep+ entament la seconde phase de baisse de production pour soutenir les prix de l’or noir.
Pour ce mois de juillet, ces pays sont tenus d’appliquer une baisse de leur production de l’ordre de 9,6 mb/ j durant le juillet 2020, selon les décisions prises lors des réunions de l’Opep et l’Opep + ,tenues le 6 juin dernier.
Mardi, le secrétaire général de l’Organisation du pétrole (Opep), Mohamed Barkindo a salué les décisions historiques prises lors des récentes réunions ministérielles de l’OPEP et des pays non membres de l’OPEP tenues en avril et juin, qui, a-t-il dit, apportent un ‘’soutien indispensable au processus d’équilibrage des marchés et à l’économie mondiale’’.
« Il y a de la lumière à l’horizon alors que certaines des plus grandes économies du monde ont commencé à supprimer progressivement leurs fermetures nationales, ce qui a provoqué une poussée très bienvenue de la demande de pétrole », a-t-il ajouté.
Le pétrole s’approche des 83 dollars