ALGER – Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, a affirmé, lundi à Alger, que « l’Etat algérien, sous les orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, accorde une importance majeure au secteur cinématographique », en vue de promouvoir ce domaine vital.
Lors de l’ouverture du Forum international « Cinéma et Mémoire » à l’hôtel El Aurassi, le ministre a affirmé que « le président de la République a instruit d’encourager tous les talents et compétences du cinéma en Algérie et ceux issus de la communauté nationale établie à l’étranger, et de financer les œuvres cinématographiques sous forme de crédits bancaires allant jusqu’à 70% ».
« Le président de la République a aussi instruit de soutenir les spécialistes dans le domaine pour mettre en place des studios de tournage et créer des villes cinématographiques », a-t-il dit, ajoutant que cet engagement doit être concrétisé pour rattraper le retard enregistré par ce secteur afin de retrouver son lustre d’antan. Par ailleurs, le ministre a évoqué la poursuite de la création d’établissements de production cinématographique, le renforcement du cadre légal en matière d’audiovisuel et la restauration des nombreuse œuvres produites afin de préserver le cinéma en tant que mémoire collective de la nation.
Par ailleurs, le ministre de la Culture a rappelé l’importance du « cinéma de résistance » dans la construction et la préservation de la mémoire nationale, soulignant qu’il constitue « un capital documentaire au service de la patrie et de la société », évoquant, dans ce contexte, le rôle des pionniers du cinéma révolutionnaire dans le soutien aux causes justes à travers le monde, notamment celles des peuples palestinien et sahraoui.
En ce qui concerne ce forum international, organisé dans le cadre des célébrations du 70e anniversaire du déclenchement de la Glorieuse Révolution de libération, M. Ballalou a salué l’intérêt personnel du président de la République pour cet évènement, reflétant son engagement envers le secteur du cinéma et sa volonté de promouvoir une véritable renaissance culturelle.
« L’Algérie, pionnière en matière de résistance et de révolution, demeure un modèle à suivre dans la lutte contre le colonialisme et l’occupation, ayant inspiré les réalisateurs algériens et étrangers, amis de notre révolution, à immortaliser les épopées du peuple algérien », a-t-il dit, citant les figures du cinéma algérien telles que Mohammed Lakhdar-Hamina, Djamel Chanderli, Ahmed Rachedi et Mustapha Badie, ainsi que des cinéastes étrangers comme le Yougoslave Stevan Labudovic et le Français René Vautier qui ont documenté les victoires de l’Armée de libération nationale et les souffrances des Algériens ».
Le ministre a souligné que « la préservation de la Mémoire et la sensibilisation à son importance nécessitent l’exploitation de tous les moyens disponibles, surtout à l’ère de l’intelligence artificielle ». Il a dénoncé les récits cinématographiques sionistes cherchant à manipuler l’opinion publique en faveur de l’occupation de la Palestine, tout en occultant les massacres perpétrés contre le peuple palestinien.
Organisé sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le Forum international « Cinéma et Mémoire » (9 au 11 décembre) rassemble des experts et chercheurs algériens et étrangers spécialisés dans le cinéma révolutionnaire et l’histoire, dans le cadre de la commémoration du 70e anniversaire du déclenchement de la Glorieuse Révolution de libération.
Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou : le Président de la République accorde «une importance majeure» à la promotion du cinéma