Le Premier ministre français reconnaît..

Le Premier ministre français reconnaît.. - Algérie

Le Premier ministre français, François Bayrou, a affirmé ce vendredi que certaines parties cherchent à le pousser à une confrontation avec l’Algérie, mais qu’il a choisi de s’en éloigner, soulignant que « la situation dans son pays est critique » et que Paris fait face à de nombreux défis.

Cette déclaration intervient dans le contexte de la décision du gouvernement français d’accorder à l’Algérie un délai pour la révision des accords bilatéraux.

Lors de son intervention sur la chaîne CNews, Bayrou a expliqué que « le président Emmanuel Macron s’est exprimé en tant que premier responsable de la protection des traités et accords », laissant entendre que les déclarations de Macron ne contredisent pas les siennes.

Ses propos font suite à ceux du président français Emmanuel Macron, qui a appelé à une désescalade de la crise avec l’Algérie, en réaction aux déclarations de son Premier ministre évoquant l’annulation de l’accord sur l’immigration. En réponse, le chef de l’Élysée a affirmé « refuser que son gouvernement s’en prenne à l’Algérie ».

Bayrou a également souligné que la France a signé des accords avec l’Algérie accordant des avantages qu’elle n’a octroyés à aucun autre pays au monde, insistant sur le fait que ces accords imposent un respect mutuel entre les deux nations.

Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères algérien reçoit l’ambassadeur de France à Alger

Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères algérien, Lounès Magramane, a reçu, ce jeudi, à Alger, l’ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet, selon un communiqué officiel du ministère.

Lors de cette rencontre, le diplomate français a été alerté sur la gravité des manœuvres militaires conjointes entre la France et le Maroc, prévues en septembre prochain à Errachidia, près de la frontière algérienne, sous le nom de « Orient 2025 », une désignation aux fortes connotations symboliques, précise le communiqué.

Lounès Magramane a expliqué à son interlocuteur que l’Algérie considère ces exercices comme une provocation directe à son encontre, soulignant qu’une telle initiative pourrait aggraver la crise actuelle entre Alger et Paris, intensifiant ainsi les tensions entre les deux pays et les portant à un niveau de dangerosité accru.

Le secrétaire général a également demandé des clarifications sur cette question, appelant l’ambassadeur français à transmettre la position de l’Algérie à ses autorités officielles, dans les termes exacts qui lui ont été communiqués, conclut le communiqué.

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