ALGER- Le Parlement algérien avec ses deux chambres poursuit sa participation aux travaux de la 149e Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP) qui se tient à Genève du 13 au 17 octobre, a indiqué mercredi un communiqué du Conseil de la nation.
« Membre de la délégation des deux chambres du parlement, le vice-président du Conseil de la Nation et vice-président de l’UIP, M. Ahmed Kharchi, a pris part à la troisième séance des réunions du Comité exécutif de l’UIP, avec à l’ordre du jour, l’examen des questions organisationnelles liées au fonctionnement du secrétariat, le débat de la Déclaration finale de l’Assemblée et de la situation politique de certains parlements membres, dont la République bolivarienne du Venezuela », précise la même source.
Lors du débat, M. Kharchi a mis l’accent sur « la nécessité d’assurer une mise ne oeuvre équitable des principes de l’Union, d’écarter la sélectivité dans le traitement des questions relatives aux droits de l’homme et à la démocratie », appelant au « maintien d’un dialogue ouvert avec tous les parlements membres ».
De son côté, Mme Fouzia Ben Badis, membre du Conseil de la Nation a pris part à la réunion du Forum des femmes parlementaires, où elle a souligné que « la révolution numérique risque de faire répandre les inégalités existantes en marginalisant davantage les femmes dans les secteurs vitaux, si des mesures qui ne tiennent pas compte de la perspective de genre ne sont pas prises ».
Lors de la réunion du Forum des jeunes parlementaires, M. Kamel Khelifati, membre du Conseil a mis en avant « le rôle crucial de la jeunesse dans le domaine de l’innovation et de la science, étant le fer de lance du progrès et du développement ». L’Algérie « implique cette catégorie dans toutes les initiatives de réforme et de développement, de manière à contribuer activement à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) aux côtés des institutions et des gouvernements et à améliorer les conditions politiques et socioéconomiques du pays », a-t-il ajouté.
M. Abderrahmane Kenchouba, membre du Conseil de la nation a pris part à la réunion de la Commission permanente du développement durable où il a fait part de « l’appel de l’Algérie à la moralisation de l’intelligence artificielle, tel que dicté par la conscience humaine, les valeurs de la démocratie, les droits de l’Homme, les libertés individuelles et les lois ».
Il a souligné la nécessité de ne pas ouvrir la voie à l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le domaine des armes intelligentes, une question à traiter par les législateurs dans tous les parlements du monde en vue de mettre en place des instruments législatifs et des cadres éthiques et juridiques coercitifs pour réglementer la technologie.
Il a en outre souligné le rôle des parlementaires dans la rationalisation de l’utilisation des techniques de l’intelligence artificielle à travers une législation adéquate et l’orientation vers la réalisation des objectifs de paix.
Le président de la Commission de l’équipement et du développement local, M. Elias Achour, représentant de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM) a indiqué, pour sa part, lors du débat général, que l’APM appelle à travers sa participation à un dialogue avec les organisations internationales et les parlements régionaux et nationaux, associant la société civile et les milieux académiques, à « mettre en place un cadre organisationnel unifié qui aborde le mauvais usage de l’intelligence artificielle et des technologies émergentes en garantissant leur utilisation en tant qu’outil de progrès et d’innovation, en interdisant leur usage comme arme pour tuer les civils et les innocents et en renforçant leur usage éthique au service de la démocratie ».
A cette occasion, le prix Cremer-Passy 2024 a été attribué au candidat du groupe géopolitique africain M. Haroun Kabadi, président du Conseil national transitoire de la République du Tchad, selon la même source.
Réunions de la 149e assemblée de l’UIP : Le Parlement algérien poursuit à Genève sa participation