Le ministre des Moudjahidine salue le parcours militant du moudjahid symbole Abdelhafid Boussouf

ALGER- Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laid Rebiga, a salué, dimanche à Alger, le parcours militant du moudjahid symbole, Abdelhafid Boussouf, dit « Si Mabrouk », qui a eu le mérite d’avoir créé le service des transmissions et des liaisons générales durant la Guerre de libération nationale.

Dans son allocution lors d’une conférence organisée à l’occasion de la commémoration du 43e anniversaire du décès du moudjahid symbole, Abdelhafid Boussouf, M. Rebiga a souligné que « Si Mabrouk » était « un dirigeant inspirant, de cette trempe d’hommes exceptionnels ayant marqué l’histoire « , arguant que ce « grand moudjahid a le mérite d’avoir créé, construit et encadré le service des transmissions et de renseignement qui avait joué un rôle important dans l’arrêt de la propagande tendancieuse, orchestrée par l’occupant français pour l’échec de la Révolution ».

« Le service en question avait contribué également à l’armement et à l’approvisionnement de la Révolution jusqu’à l’indépendance de l’Algérie », a-t-il poursuivi.

De son côté, l’ancien ministre et président l’Association nationale des anciens du Ministère de l’Armement et des liaisons générales (MALG), Dahou Ould Kablia, a souligné que le moudjahid Boussouf comptait « parmi les éminents dirigeants de la Révolution, de par le rôle important dont il était investi, notamment dans le renseignement ».

Et de rappeler que son rôle « n’était pas limité au domaine du renseignement, mais s’étendait, également,  à l’approvisionnement de l’Armée de libération nationale (ALN) en armes et équipements, étant le premier à envisager la fourniture d’armes par voie aérienne lorsque la France resserrait son emprise sur les frontières algériennes de toutes parts », a-t-il précisé.

Il a également mis en avant le rôle de « Si Mabrouk » dans la création de la première radio du Front de libération nationale (FLN) « pour faire face à la propagande mensongère et tendancieuse de l’occupant français, qui avait créé des radios dans différentes régions du pays pour discréditer la Révolution de libération ».

Dans le même contexte, le moudjahid et ancien diplomate, Mohamed Debbah, a affirmé que « Si Mabrouk » était « le premier à établir un service d’écoute pour doter tous les services de la révolution en informations via des publications hebdomadaires et mensuelles », ajoutant que Boussouf « a contribué à l’armement et à l’approvisionnement de l’armée en divers équipements, à la formation des jeunes intellectuels au sein du service des liaisons en plus de sa contribution aux accords d’Evian ».

Dans une intervention, l’ancien journaliste Mohamed Bouazara a indiqué que Boussouf était comme « la boîte secrète » de la Révolution de libération, rappelant qu’en 1956, il avait fondé une radio au nom de la révolution nationale pour contrer la guerre médiatique menée par la France contre l’Algérie.

Il a été procédé à cette occasion à la distinction de M. Dahou Ould Kablia, de moudjahidines, de l’Etablissement public de télévision (EPTV), de la Radio nationale et de l’Agence Algérie Presse Service.

 

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