ALGER – Le Haut Conseil de la langue arabe (HCLA) a célébré, lundi à Alger, la Journée mondiale de la langue arabe et les 25 ans de son installation, riches en efforts en tant qu’instance consultative qui a pour but de promouvoir la langue arabe en Algérie.
Le Conseiller auprès du président de la République chargé de l’Education, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et de la culture, M. Mohamed Seghir Saâdaoui a présidé le lancement de la double célébration de la Journée mondiale de la langue arabe (18 décembre de chaque année) et du 25e anniversaire de l’installation du HCLA en tant qu’instance consultative, placée sous la tutelle de la Présidence de la République, et ce en présence de personnalités nationales, culturelles et diplomatiques.
La célébration de la langue arabe revêt une dimension civilisationnelle importante imprégnée de paix, de tolérance et d’amour dont font preuve ses locuteurs, a affirmé M. Saâdaoui.
Le HCLA, a-t-il poursuivi, a consenti des efforts considérables à travers son activité d’organe constitutionnel et ambitionne de réaliser de nouveaux acquis à l’avenir, notamment celui de faire de l’arabe la langue de la recherche scientifique, des nouvelles technologies et des sciences exactes.
Le président du HSLA, Salah Belaid a, de son côté, souligné que l’Organisation des Nations unies pour l’Education, la science et la culture (UNESCO) considérait la langue arabe comme un véritable vivier des poètes et des artistes, eu égard aux différentes valeurs qu’elle revêt.
Et d’ajouter que « la langue arabe est agréable aussi bien sur le plan phonétique qu’esthétique, avec un impact important sur la littérature et les arts et un bagage culturel considérable entre œuvres littéraires, poésie, musique et calligraphie ».
Appelant à « enseigner aux enfants les arts, à promouvoir le théâtre, la peinture, la danse, et à créer des troupes folkloriques », M. Belaid a considéré que la langue arabe se veut une « passerelle » qui permet « d’apprendre et d’établir des relations avec autrui, en tant que moyen de vivre ensemble en paix ».
Dans le cadre de cette Journée, il a été procédé à la remise des prix aux lauréats du Prix du HCLA pour la littérature, dans sa première édition de l’année 2023. Le roman de Leila Amer a été primé dans la catégorie du roman. Le prix de la meilleure poésie a été attribuée ex-aequo à Moussa Brahimi (et Grine Mohamed et un autre prix d’encouragement a été décerné à Yacine Miah Meftah.
Concernant la meilleure œuvre littéraire destinée aux enfants, le prix a été décerné ex-aequo à Amel Yahiaoui et Abderrahmane Kerroumi. Un prix d’encouragement a été attribué à Amina Mesloub dans la même catégorie.
Le président du HCLA a annoncé l’ouverture des candidatures pour le Prix du HCLA au titre de l’année 2024, visant à encourager les chercheurs du pays et à valoriser leurs réalisations scientifiques, intellectuelles et créatives, pour contribuer à leur promotion, que ce soit des œuvres en langue arabe ou traduites vers elle.
À l’occasion du 70e anniversaire de la Révolution de novembre 1945 Le HCLA présente ses nouvelles publications