Le Gouvernement Sahraoui salue la décision de la CIJ concernant la plainte de l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste

Le Gouvernement Sahraoui salue la décision de la CIJ concernant la plainte de l'Afrique du Sud contre l'entité sioniste

BIR LAHLOU (Territoires sahraouis libérés) – Le Gouvernement de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) a salué, samedi, la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) concernant la plainte de l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste pour les crimes de génocide commis à l’encontre des Palestiniens dans la bande de Ghaza, qualifiant cette décision « de victoire décisive » pour le droit international et un « important rappel » que nul n’est au-dessus de la loi.

Le Gouvernement sahraoui s’est félicité dans un communiqué de « cette grande victoire de l’Afrique du Sud et de son initiative historique qui envoie un message fort à toutes les forces occupantes et à tous les régimes autoritaires à travers le monde, que nul n’est au-dessus de la loi, que l’impunité ne sera plus tolérée dorénavant, que les actes criminels, peu importent leurs auteurs, feront l’objet d’enquêtes et que les coupables seront jugés et punis ».

La CIJ a rendu justice à l’Afrique du Sud, qui est connu pour son soutien aux peuples opprimés, et qui n’a eu de cesse d’exprimer, dans des communiqués et les différents foras internationaux, que les actes de l’entité d’occupation à Ghaza « relèvent du génocide contre le peuple palestinien », selon la même source.

Dans le même contexte, la RASD a souligné « la responsabilité légale et morale » qu’incombe à tous ceux qui défendent l’Ordre mondial basé sur les règles et la souveraineté du droit international, pour prendre les mesures nécessaires et demander des comptes à l’occupation marocaine pour les horreurs et les crimes contre l’humanité perpétrés à l’encontre du peuple sahraoui, et les transgressions du droit international et du droit international humanitaire commises par l’occupation marocaine illégale et continue des territoires sahraouis, dans une violation flagrante des objectifs et des principes de la Charte des Nations Unies (ONU), et des objectifs et des principes de l’Acte constitutif de l’Union Africaine (UA).

Le Gouvernement sahraoui a également rappelé l’avis consultatif historique sur le Sahara Occidental rendu par la CIJ, le 16 octobre 1975 et qui est désormais une source formelle de fondement juridique du droit des peuples à l’autodétermination, en tant que droit inaliénable et une injonction parmi les règles du droit international public.

En battant en brèche les prétentions expansionnistes du Maroc de souveraineté sur le Sahara occidental, la CIJ a démontré clairement que l’autorité de souveraineté sur le territoire est dévolue au peuple sahraoui qui jouit d’un droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, exercé conformément à la résolution 1514 XV de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU, aux autres résolutions onusiennes pertinentes relatives à la décolonisation.

Pour rappel, la CIJ qui est le principal appareil judiciaire de l’ONU, avait affirmé que le Sahara occidental était, avant la colonisation espagnole, un territoire habité par des populations nomades, socialement et politiquement organisées en tribus et placées sous l’autorité de chefs compétents pour les représenter et qu’il n’existe aucun lien de souveraineté entre le territoire du Sahara occidental et le Royaume marocain.

De Plus, la CIJ n’avait pas constaté de liens juridiques de nature à modifier l’application de la résolution 1514 XV sur la décolonisation du Sahara occidental, en particulier l’application du principe d’autodétermination, à travers l’expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire.

La CIJ avait tenue, vendredi, une séance au niveau de son siège à La Haye (Pays-Bas,) en vue de rendre une décision préliminaire concernant l’action  intentée par l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste, sur le génocide commis contre la bande de Ghaza.

La CIJ avait ordonné à l’occupant sioniste de prendre toutes les mesures pour empêcher des actes de génocide contre les Palestiniens et permettre l’amélioration de la situation humanitaire dans la bande de Ghaza, en assurant les besoins humanitaires urgents de la bande.

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