Le FLN dénonce la décision du Gouvernement français de reconnaître le plan d’autonomie sur le territoire du Sahara Occidental

ALGER – Le parti du Front de libération nationale (FLN), a dénoncé et condamné la décision du gouvernement français de reconnaître ledit plan d’autonomie sur le territoire du Sahara Occidental, estimant que c’était « une nouvelle provocation qui va à l’encontre de la légalité internationale et qui doit être dénoncée », a indiqué, vendredi, un communiqué de cette formation politique.

Le parti a exprimé « sa dénonciation et sa condamnation de la décision du gouvernement français concernant la reconnaissance du dit plan d’autonomie sur le territoire du Sahara Occidental sous l’autorité marocaine » présumée, ajoutant que cette décision était « une nouvelle provocation qui démontre que l’ancien colonisateur et l’occupant actuel des territoires sahraouis ont établi une dangereuse alliance qui doit être dénoncée, d’autant plus que la France est pleinement consciente que la cause du Sahara Occidental est une question de décolonisation », lit-on dans le communiqué.

« La décision exprimée par l’Etat français va à l’encontre de la légalité internationale, car le peuple du Sahara occidental n’appartient pas au Maroc pour qu’on lui accorde l’autonomie », a précisé la même source, rappelant que cette proposition « est restée lettre morte, étant donné que toutes les organisations régionales et continentales, en sus de l’ONU, ne reconnaissent aucune souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental », et de ce fait, « la position française s’inscrit dans le cadre de l’obstruction de la France aux efforts de la communauté internationale dans la mise en œuvre de la légalité internationale ».

Après avoir réitéré son soutien au Front Polisario dans « sa lutte héroïque et juste en vue d’imposer sa souveraineté sur l’ensemble des territoires sahraouis », le FLN a appelé, dans son communiqué, à « permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance ».

Le parti a également rappelé que « tout retard dans la réalisation de cet objectif prolonge la durée de cette crise et de toutes ses répercussions sur la sécurité et la stabilité de la région », d’autant qu’il « hypothèque tout un peuple assoiffé d’une liberté confisquée, en dépit de toutes les résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU y afférentes ».

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