Le film « Wakfa aala atlal Ed-Dahra » participe au festival « Cinéma fi Darek » en Tunisie

Le film "Wakfa aala atlal Ed-Dahra" participe au festival "Cinéma fi Darek" en Tunisie

MOSTAGANEM – Le film-documentaire « Wakfa aala atlal Ed-Dahra » (halte sur les ruines de la Dahra) participe au Festival « Cinéma fi darek » (cinéma chez vous) qui se tient du 25 mars au 1er avril prochain dans la ville de Mahdia en Tunisie, a-t-on appris mercredi du réalisateur de cette oeuvre, Cherif Makhlouf.

M. Makhlouf a indiqué à l’APS que le film « Wakfa aala atlal Ed-Dahra », qui a récemment remporté le premier Prix du concours du 1er novembre 1954 (catégorie documentaire) organisé par le ministère des Moudjahidine et Ayant droits, participe pour la première fois à l’extérieur du pays à une manifestation artistique, qui comprend deux concours de courts métrages et de photographie.

Ce film-documentaire sera projeté demain, jeudi, à la maison de la culture de Mahdia, devant un jury composé de cinéastes et de spécialistes, a-t-il ajouté.

Ce documentaire, réalisé l’an dernier, relate les événements historiques qui se sont déroulés dans la chaîne montagneuse du Dahra (à l’Est de la wilaya de Mostaganem) au début de la glorieuse guerre de libération nationale, notamment autour de la ville de Sidi Ali.

Le réalisateur transporte le spectateur, 50 minutes durant, dans cette région qui fut le théâtre d’opérations héroïques menées par les moudjahidine le 1er novembre 1954, en abordant les exactions des colonialistes français après la bataille de Kachakcha où le chahid Djebali Mohamed tomba au champ d’honneur en 1956, ainsi que l’installation par l’administration coloniale du camp de détention de Kerial, où trois mille (3.000) moudjahid  sont tombés en martyrs .

En plus de « Wakfa aala atlal Ed-Dahra » qui a également remporté le Prix du Festival national du film documentaire universitaire organisé par l’université « Abdelhamid Ibn Badis » de Mostaganem en 2022, quatre autres films algériens prennent part au Festival « cinéma fi darek », à savoir « Taghyir » (changement) d’Idriss Kedidah, « Twakelni ahloum atroukni aiche » d’Imad Feghouli, « Aadhra » (vierge) d’Aghiles Aichouche et « El Qarar » (la décision) de Mohamed Amine Mufti.

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