Le diplomate Said Djinnit consacre un ouvrage au combat de la femme africaine

Le diplomate Said Djinnit consacre un ouvrage au combat de la femme africaine

ALGER – Le diplomate Said Djinnit a présenté, mercredi lors d’un webinaire, son nouvel ouvrage intitulé « Carnet de Maputo ou ma lettre d’amour à la femme africaine », avec la participation de personnalités éminentes et dans lequel il livre un témoignage sur la situation de la femme dans le continent à travers le Protocole de Maputo.

Dans cet ouvrage, paru aux éditions Casbah, M. Djinnit livre au lecteur l’ambiance qui régnait à Maputo, au Mozambique, le 11 juillet 2003 à l’occasion du sommet de l’Union africaine (UA). « Il y avait énormément de résistance à Maputo, mais le protocole est passé ce jour-là. J’étais tellement ému de cette victoire que j’en ai fait un récit pour mieux vous imprégner des sacrifices des anciens et pour que les nouvelles générations mesurent le chemin parcouru (pour garantir les droits des femmes) ».

« Nous sommes déterminés à les (femmes, ndlr) aider à poursuivre ce combat jusqu’à arracher la plénitude de leurs droits comme partenaires égales des hommes pour qu’ensemble, on chemine pour la prospérité du continent et surtout dans la paix », a-t-il assuré, alors que la femme africaine célèbre le 31 juillet, sa journée internationale.

Intervenant à cette occasion, la présidente éthiopienne Sahle-Work Zewde a témoigné des nombreuses initiatives prises par le diplomate « en faveur de l’égalité des genres et du rôle des femmes dans la promotion de la paix et la sécurité sur notre continent durant l’exécution de son mandat à l’OUA et l’UA et aux Nations unies ».

Dans son livre, il relate son rôle dans la promotion du protocole de Maputo sur les droits de la femme en Afrique ainsi que la souffrance des femmes de son village et de l’Algérie juste après l’indépendance.

La présidente éthiopienne a saisi l’occasion pour rendre hommage aux femmes algériennes: « Elles se sont engagées aux côtés des hommes dans la lutte de libération de l’Algérie et ont consenti d’immenses sacrifices, à l’image de Djamila Bouhired, Hassiba Ben Bouali, Zohra Drif et bien d’autres femmes ».

« C’est à partir de 2000 que j’ai commencé en tant que rapporteuse spéciale à Genève à découvrir notre continent, à aller en Afrique subsaharienne, à l’UA pour plaider contre les mutilations génitales, contre les discriminations à l’égard des femmes », a témoigné pour sa part Leila Zerrouki Envoyée spéciale chargée des grands partenariats et ancienne représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies et chef de la mission onusienne pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale de la femme africaine célébrée le 31 juillet de chaque année.

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