Le Conseil de la nation rejette toute « ingérence flagrante » dans les affaires internes de l’Algérie

Le Conseil de la nation rejette toute "ingérence flagrante" dans les affaires internes de l'Algérie

ALGER – Le Conseil de la nation a exprimé jeudi sa « ferme condamnation » et son « rejet total » de toute « ingérence flagrante » dans les affaires intérieures de l’Algérie, exhortant les membres du Parlement européen qui se permettent de débattre de la liberté d’expression en Algérie, d’exiger de leurs capitales de « se conformer » aux décisions de la Cour pénale internationale (CPI) et d’arrêter « les criminels de guerre sionistes ».

« Le Bureau du Conseil de la nation, sous la présidence du Moudjahid Salah Goudjil, président du Conseil de la nation, exprime sa ferme condamnation, son indignation et son rejet total de toute ingérence flagrante dans les affaires intérieures de l’Algérie », lit-on dans un communiqué de la chambre haute du Parlement algérien.

Le Conseil de la nation a exhorté, à ce titre, « les membres du Parlement européen, qui ont désavoué leurs positions, soutenus en cela par des lobbies néocoloniaux français réminiscents de leur passé abject, et qui se permettent – encore une fois – avec une arrogance, une bassesse et une légèreté inouïes, de se prononcer et de débattre sur les libertés et la liberté d’expression en Algérie, ainsi que sur une affaire intérieure d’un Etat souverain, à exiger de leurs capitales et autorités officielles l’application stricte de la loi, sans retour en arrière, et de se conformer inconditionnellement aux décisions de la Cour pénale internationale en poursuivant et en arrêtant les criminels de guerre sionistes, responsables d’une guerre d’extermination et d’une épuration ethnique imposées à Ghaza depuis quatorze mois, sous le regard d’un monde majoritairement spectateur, sauf quelques-uns qui ont fait prévaloir la vérité et les voix de leurs consciences ».

Il a rappelé, dans ce contexte, que « ces mêmes acteurs donnent une caution à leur protégé, l’entité sioniste, en couvrant ses responsables criminels et meurtriers ».

« Ils font la sourde oreille, ferment leurs yeux et renient leurs consciences, tout en accusant – à l’aide de leur éternel refrain redondant et de leur rhétorique usée sous prétexte de « l’antisémitisme » – toute voix s’élevant pour défendre la vérité et critiquer cet Etat paria, colonial et nazi, qui humilie le système international, comme l’attestent la Cour pénale internationale, l’Assemblée générale des Nations Unies et les diverses résolutions onusiennes », a-t-il déploré.

Cependant, a-t-il poursuivi, « ils s’empressent de s’indigner, hypocritement, sous prétexte de défendre les droits de l’homme et la liberté d’expression lorsqu’il s’agit d’une affaire intérieure d’un Etat souverain, lequel défend son honneur religieux et civilisationnel et agit, conformément à des cadres juridiques, contre tout imposteur – et ses soutiens – qui porte atteinte, se moque ou remet en question son identité, son unité territoriale ou son histoire ».

« Ainsi, nul étonnement, nulle surprise. C’est la démocratie et la liberté selon une vision biaisée, sélectionnée sur mesure avec des lentilles tridimensionnelles spécifiques », a-t-il regretté.

Le Bureau du Conseil de la nation a tenu à réaffirmer que « l’Algérie victorieuse, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, consacre la liberté d’expression dans la Constitution du 1er novembre 2020, garantie par un cadre législatif national qui respecte les constantes de la nation et les lois de la République ».

« Sa justice est une épée clairvoyante et impartialement brandie contre quiconque outrepasse ses limites ou menace l’unité de son pays », a-t-il averti, soulignant que « la justice algérienne est protégée et ne se plie ni aux caprices ni aux humeurs ».

Le Bureau du Conseil de la nation a réitéré, à l’occasion, que « l’Algérie victorieuse est un espace inclusif qui accueille tout le monde, vivant dans un environnement politique, des objectifs et des intérêts souverains plus élevés et indépendants ».

« L’Algérie dispose aujourd’hui de tous les atouts pour garantir l’indépendance de ses décisions politiques et économiques, lui permettant ainsi de contrer toute tentative désespérée de provocation ou d’influence extérieure », a-t-il conclu.

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